Vous recherchez quelque chose ?

Un nouveau Rage qui arrive sur le marché c'est comme la paye à la fin de chaque mois, on a bien hâte de l'avoir entre les mains. A la différence près et à moins d'une erreur informatique, on s'attend à ce que l'on va trouver à l'intérieur (belle image ne trouvez-vous pas?).
Alors avec ce nouveau Rage, on se dit chouette, ils vont faire du symphonique, étant moi-même grand fan de la trilogie Lingua Mortis, je ne vous raconte pas le sourire façon banane que j'avais lorsque j'ai appris la nouvelle, et j'imagine la tronche des puristes du groupe qui s'étaient régalés avec Unity et Soundchaser. Il en faut pour tous les goûts. Mais bon rassurez-vous dans ce Speak of The Dead, les titres symphoniques se limitent à la première partie de l'album, une première partie qui s'avère tout de même plus excitante que la seconde partie.
Car il est vrai (oui TeRyX tu as raison, j'avoue publiquement), à partir de No Fear, on se fait limite chier, excusez-moi l'expression. On est ok sur le fait que les refrains soient toujours aussi prenants et efficaces, mais il me semble l'avoir entendu deux titres avant et je ne vous parle pas du titre Kill Yours Gods où le titre semble durer une minute, répété sur 5 minutes, bref on tourne en rond. Néanmoins, la première partie commence fort et surtout par une introduction (sur deux pistes) très ambiance série année 80 (Starsky et Hutch, Chips), franchement super sympa! On démarre sur les chapeaux de roues avec Innocent qui me scotche le cul avec les bon vieux gros riffs qui font bouger la tête, toujours accompagné par cet orchestre *frissons*...Haaa ce Peavy, quel talent! On ne peut mieux commencer un album. S'en suit le très original et très sympathique No Regrets, un titre Rage pur-jus avec quelques sons électroniques qui laissent paraître une once d'originalité. On ne peut qu'aimer de toute manière, puriste ou pas! Par contre, le fait de scinder les instrus en deux pistes c'est un peu lourd...une aurait bien suffit, du coup on arrive à la moitié de l'album seulement après trois "vrais" titres. Le dernier titre symphonique, si je peux le qualifier ainsi, se trouve être une magnifique ballade au doux nom de Beauty. Comment après croire que ces hommes voulaient la guerre des mondes sur SoundChaser...allez on verse une petite larme et on se laisse bercer par la guitare de Victor Smolski
C'est sur ce titre que s'achève, ce que l'on pourrait dire, l'héritage Mortis. Après c'est moins joyeux, comme je vous l'ai dit, on commence à regarder les mouches voler autour de nous. Un regain d'espoir avec Soul Survivor à la limite d'un Iron Savior, mais très vite la flamme qui s'était attisée durant ces quelques minutes va vite s'estomper sur FullMoon qui débute sur une fausse ballade façon Eagles (vous savez, le groupe au titre fard Hotel California). On rebouge la tête avec Be With Me Or Be Gone au refrain toujours aussi prenant mais déjà entendu sur Soul Survivor
Bref on compte les minutes, on se vaque à d'autres occupations tout en laissant tourner le CD. Les titres sont sympas mais sans plus. Je commence à croire la réflexion de TeRyX juste: "Utiliser l'orchestre pour masquer un manque cruel d'originalité". Ce bougre aurait-il raison? Cette même peluche, qui, il y a quelques années, était à fond sur le speed mélodique et qui maintenant se pollue les oreilles avec des cris caverneux?
Revenons sur le fait, Speak of The Dead est un album sympa mais qui a le défaut d'être quand même peu original sur la fin. Peut-être auraient-ils dû faire une suite complète à Lingua Mortis. En attendant, les fans risqueront de rester sur leur fin (faim?:p). Dans tous les cas je me procurerai tout de même l'album et en version collector messieurs dames, oui oui !! Duck.

0 Comments 14 mars 2006
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus