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Beaucoup d'entre vous vont être surpris de mon choix pour cette chronique, surtout ceux qui me connaissent pas trop en fait, enfin bref. Pour cette archive, j'ai décidé de chroniquer un des meilleurs albums de black épique (pour moi) j'ai nommé The Supreme Art of War par Stormlord.

Tout d'abord, parlons de la voix du chanteur, Cristiano Borchi. Ici, pas de mélodie dans la voix, c'est du gros et lourd, du chant hurlé, un petit peu haut perché comparé à des gens comme Akerfelt (le chanteur de Bloodbath et Opeth) mais néanmoins agréable pour peu que l'on s'y attarde. Cela pourra prendre plus ou moins de temps à s'y habituer selon les personnes et il est vrai que, la première fois, la voix ne m'était guère agréable. Bien sûr, la voix est très agressive et n'a rien à envier à Corey Taylor de Slipknot ou Angela Grossow de Arch Enemy (bien que la performance de cette dernière soit plus impressionnante) On sera surpris, à quelques moments dans certains morceaux, d'entendre des chœurs en chant clair qui donne un réel superbe effet épique (ce qui est le but je dirais) A Descent into the Kingdom of the Shades en est un très bon exemple de ce que Stormlord donne de mieux dans le chœur épique. Les chœurs masculins dans une des pièces maîtresse de cet album, à savoir Age of the Dragon sont tout bonnement enormissimes et ont de quoi faire sentir son cœur se gonfler d'un sentiment de bonheur intense et exultant. (ne rigolez pas, c'est vrai!)

Que serait un album de black épique sans musique (pas grand-chose, je sais) et comme de bien entendu, la musique a une place très importante dans cette galette. Tout d'abord la guitare avec sa sonorité si particulière à Stormlord, très sec et avec une rythmique acérée et impeccable donnera à l'album toute la base rythmique avec l'aide précieuse de la batterie, bien sûr. Quant à la mélodie me direz vous? Parce que Heavylaw est avant tout un webzine de métal mélodique, et bien la mélodie a totalement sa place ici, j'avais parlé des chœurs un peu plus tôt mais bien sûr, on ne peut oublier le synthétiseur qui donne toute la trame musicale à la plupart des pistes et joue surtout sur l'atmosphère grandiose de cet album, mais aussi le clavecin (dans Age of the Dragon) La batterie donne un rythme effréné et la frappe est chirurgicale sur les fûts, malmenés par David Folchitto. Dans cette rare violence au niveau guitare et vocal, quelques airs de violons viennent ponctuer la folie pour donner une sorte de répit. Une bonne surprise dans cette album est la "mini" piste Sir Lorial (car pratiquement toutes les autres pistes dépassent celle là d'environ un minimum 3 minutes) Cette piste, donc, commence sur les chapeaux de roues avant de se calmer sur un air de fête de barde, avec tambourin et flûte du plus belle effet. Une piste courte mais néanmoins intéressante et qui, elle aussi, donne une petite pause dans cette musique brutale.

Avec The Supreme Art of War, Stormlord signe ici son tout premier LP, un black métal résolument tourné vers l'épique et le grandiose comme je viens ici de le décrire et l'expliquer entre les chœurs et les différents instruments utilisés. La voix de Cristiano en rebutera sûrement certains parmi les plus fragiles au chant saturé mais c'est vraiment une très bonne galette de black épique qui ravira tous les gros fans de ce style.

0 Comments 03 septembre 2009
Whysy

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