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«Symphony Of Enchanted Lands» c'est peut être le plus beau souvenir que nous ayons des premiers pas d'Heavylaw sur la toile. Vous savez ces petits pas de bébé, mal assurés qu'on regarde la larme à l'oeil, nous autres parents/amis/famille. Heureux de voir sa progéniture grandir et découvrir le monde. Ce regard bienveillant c'est celui de Duck, qui avait fait du deuxième album de Rhapsody la toute première chronique de Heavylaw en 2002. Aujourd'hui le site à grandi, à mûri, connu des difficultés et des moments heureux pour finalement atteindre l'âge adulte. Celui de toutes les promesses et de tous les succès. Les exigences en matière de chroniques ne sont plus les mêmes, mais cette première restera toujours immortalisée en tête de sa nouvelle mouture, comme un hommage à ce que fut Heavylaw, et ce qu'il restera toujours. Quant à Duck même si son écriture a beaucoup évolué, SOEL demeurera à jamais sa chronique préférée, et on le comprend...  « No Comment..... Tout est y est tellement parfait que je ne sais plus quoi dire. Une écoute m'a suffi pour savoir que Rhapsody était des putains de bons. L'hymne national Emerald Sword est la réincarnation même de la puissance de ce groupe. Je n'écoute pas Rhapsody, je dévore, je me régale, je pleure de Rhapsody. Sincèrement je ne sais pas quoi dire, il faut l'écouter, c'est tout. Sans doute l'album de l'année 1998. Et moi qui pensais que l'on ne pouvait pas faire mieux que Legendary Tales. Je me suis trompé. Merci Rhapsody. Duck »  Rhapsody restera toujours un mystère pour les scientifiques. Les plus éminents spécialistes de la terre entière se réunissent encore régulièrement dans de grands séminaires à New York et Tokyo. Les bras chargées d'éprouvettes et de feuilles de théorèmes complexes, pour essayer d'expliquer le pourquoi de ce succès incompréhensible des transalpins. Les docteurs, les spécialistes, les maîtres et les disciples s'arrachent les cheveux pendant des semaines de travaux infructueux. Ils tentent vainement de démontrer par A+B comment l'addition d'une musique kitsch à un univers kitsch, à des paroles kitsch et à un esprit kitsch peut aboutir à un résultat aussi incroyable. Et même la plus inébranlable des rigueurs scientifiques est bien obligée de se rendre à l'évidence : Rhapsody provoque chez l'auditeur quelque chose de spécial, quelque chose qu'aucune des règles fondamentales de l'univers ne peut expliquer de manière rationnelle.  C'est donc vers la magie et le mystique qu'il faudra chercher cette monumentale explosion que provoqua en 1998 la sortie de «Symphony Of Enchanted Lands». Une déflagration telle qu'elle transforma radicalement le paysage métallique, et avec une proportion qu'on n'avait peut-être plus vu depuis la révolution des années quatre vingt et l'avènement du Heavy Metal. Rhapsody venait d'instituer un ordre nouveau, avec beaucoup plus de conséquences que ce que le néanmoins excellent «Legendary Tales» nous avait laisser imaginer. Aujourd'hui les clones du groupe transalpin sont légions, on ne compte plus le nombre de formations influencées directement ou indirectement par Turilli et consoeurs, on peut même considérer sans se tromper que c'est toute la scène Metal italienne qui s'est retrouvée enchaînée par ce succès colossal. Alors quand on jette un regard sur le parcours de Rhapsody, irréprochable et tapissé de succès, quand on constate le travail accompli par ses membres... On ne peut que s'incliner bien bas, et les détracteurs n'auront qu'à brûler en enfer.  Décrire un à un les titres de cette légende serait bien facétieux, tant ils font aujourd'hui partie de notre quotidien. Qui n'a pas une fois dans sa vie fredonné les mesures du refrain d'«Emerald Sword», de «Wisdom Of The Kings» ou de «Wings Of Destiny» ? Qui n'a pas frénétiquement headbangué sur les mesures folles de «Beyond The Gates Of Infinity» ou de «Eternal Glory» ? Qui n'a pas laissé couler une larme à l'écoute des somptueuses mélodies de «The Dark Tower Of Abyss» ou de la sublimissime chanson éponyme ? Il faudrait être insensible pour ne pas vibrer à l'écoute d'un tel album, ou alors ce serait ne pas avoir compris le sens profond du mot «Heavy Metal».  Et pourtant Rhapsody a ses détracteurs, un nombre incalculable de haineux sujets qui se convulsent de dégoût à la seule évocation du majestueux patronyme. Des êtres abjects qui ne sont animés que par les ténèbres et les profondeurs abyssales, des créatures de glace et d'ombres qui ourdissent des plans machiavéliques dans les sombres recoins de la terre. Mais aussi vils que soit cette multitude, elle ne peut que plier l'échine devant la magnificence de l'ordre et de la lumière, elle ne peut que s'incliner devant la puissance de l'épée d'émeraude brandie par son champion. Elle ne peut qu'admettre que Rhapsody reste, et restera à jamais un groupe majeur, peut-être même un des plus grands groupes de tous les temps.  SMAUG...

0 Comments 12 novembre 2006
Whysy

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