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Mesdames, messieurs, l’histoire que je vais vous conter aujourd’hui est celle d’un groupe anglais qui s’est installé au pays des kangourous… pour le moment rien de compliqué. D’après le petit livret promotionnel, il semble que ce soit dû au peu d’intérêt porté à la scène rock chez les britanniques… car en effet ces jeunes gens sont totalement dévoués à musique Heavy / Rock et les différentes critiques très souvent positives nous les décrivent comme des musiciens doués et généreux…
Voici donc Creech (l’ami de Zack, Slater et de M. Belding :D…), un combo que l’on vous avait déjà présenté en News il y a peu, et qui propose là son deuxième EP. Je peux d’ailleurs vous dire qu’il précède la sortie d’un album actuellement en préparation.
Lorsqu’un nouveau groupe fait son apparition, la tendance, pour tout chroniqueurs est de comparer, nous sommes tous gagnés par cette folie de trouver des influences, et je ne vais pas déroger à la règle, surtout lorsque ces dites influences sont flatteuses. En effet à l’écoute de la galette on pense en premier lieu aux Foo Fighters, et parfois aux Queens Of The Stone Ages (niveau éclectisme), excusez du peu. On peut également citer Metallica pour les influences en terme de pochette (Cf St-Anger), mais cet EP n’a rien à voir au niveau musical avec le dernier et plus mauvais album des Américains, et c’est tant mieux…
Les morceaux proposés sont donc variés et l’on passe d’une sorte de Rock teinté de Pop dans le refrain avec « Tell Me Somthin » à un Heavy couillu dans « Take It All  », qui au passage renferme un fabuleux solo de guitare ! Les six titres laissent augurer du meilleur, le cœur de l’EP avec « Maia’s Teething  », « Arrogant Call » et « Take It All  » étant nettement supérieur en terme de qualité. Ma préférence allant au formidable « Take It all »  qui en 4 minutes réunit des ingrédients simples comme la fraîcheur, la spontanéité, un riff plaisant, nécessaires à tout bon morceau. On sent qu’il y a un réel travail dans la composition, et notamment sur les parties de guitare et batterie. Qui plus est le chanteur Taz Cebula  est très bon, excellent par moment, ce qui ne gâte rien. Les multiples « She can feel it » dans « Maia’s Teething » nous prouve l’étendue du registre vocal du jeune homme!
Bien évidemment on ne passe pas à côté des traditionnelles erreurs de jeunesse, à savoir des morceaux parfois très répétitifs (« Tell Me Somthin’  » où le refrain est martelé une quinzaine de fois, « Donald »), ajoutons à cela une production un peu faiblarde par moment, les chœurs sonnant parfois un peu creux !
Ceci dit cette galette est encourageante, le combo semble talentueux et j’attends l’album avec impatience pour mieux me prononcer. Une chose est sûre, pour aller au boulot le matin, dans les embouteillages, ces six morceaux pour une durée de 25 minutes donnent la pêche et ont vraiment un goût de trop peu !

0 Comments 16 juin 2006
Whysy

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