Petite devinette...Je m'appelle Carlo Faraci, moi Pier Gonella, lui Oscar Morchio, et l'autre Chris Parisi. On pratique du speed mélodique et on est signé chez Scarlet Records. Nous sommes originaire de?.....de? Réponse dans la chronique.

Il est évident qu'aujourd'hui on ne compte plus le nombre impressionant de groupe de speed mélodique venant du pays le plus botté d'Europe (1er indice) . A croire qu'il existe spécialement chez eux un "Le Speed Mélo pour les Nuls édition 2005". Mais où est ce que ces mangeurs de spaghetti (2ème indice) vont ils trouver l'inspiration pour sortir un album qui ne ressemble pas à un autre.
Apparement Odyssea a trouvé le truc. On te rajoute ici et là des effets électroniques à la Luca Turilli (3ème indice) dans The Prohet of The last Eclipse, par dessus on te met un chanteur gonflé à l'hélium, on te rajoute un guitariste coiffé type Malsteem  et on te sort des tubes tels que Fly, The King ou encore Burning Time. Mais alors, est il si facile de créer un album de ce style? J'ai bien peur que oui. Et pourtant on en redemande. Et alors vas y que je te balance le slow Try Again et que je te redonne du speed avec Angels Cries. Et on aime ça! Les inévitables instru font également office dans l'album. On croyait en avoir fini mais Tears in Floods pt2 casse le rythme et le Pier Gonella nous fait preuve de ses réels talents en tant que guitariste mais aussi en tant que séquenceur (vous savez celui qui s'amuse avec les effets électroniques). On finit en beauté sur des envolées de choeurs et de mélodies avec le titre Creatures

Mais dans tous ça, le son manque de pêche, le chanteur carbure trop à l'hélium et la production laisse à désirer, ce qui est un problème assez récurant chez nos amis les ritales (4ème et dernier indice). Bon au final, ce Tears in Floods est tout de même une agréable surprise et qui saura ravir les nerveux de la guitares et de la vitesse. Duck