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Voici le grand retour d’un des pionniers du thrash metal de la Bay Area : Exodus. Deux ans après la tragique disparition de leur chanteur Paul Baloff, c’est Steve Souza, qui permet le redémarrage en trombe de la bête. Exodus nous livre en effet ici le digne successeur de Fabulous Disaster, avec un thrash très acéré,  plombé. L’album débute par un riff, mais pas n’importe lequel, un de ceux qui vous laissent scotché au mur sans que vous vous rendiez compte de ce qui vous arrive, à peine le temps de vous en remettre que déboule War Is my Shepherd qui vous en remet une bonne grosse couche. Arrive ensuite le sublime Blacklist   qui fait partie des véritables perles de cet album, avec un riff très lourd, une chanson mid-tempo qui va directement se graver dans votre tête pour ne jamais en ressortir. Ensuite on va alterner entre les chansons thrash un peu plus speeds et d’autres mid-tempo, avec à chaque fois la même envie de headbanger comme un malade. Arrêtons nous tout de même sur le fabuleux titre qu’est Impaler, véritable trésor de l’album que l’on se passe en boucle sans se lasser. Il commence par un petit riff très typé 80’s, et part en mid-tempo puis au beau milieu, une énorme montée en puissance vient exploser votre taux d’adrénaline et vous propulse à 2000 à l’heure vers la fin du titre…..ENORME !!!!
Exodus ne fait donc pas dans l’originalité, mais nous donne une putain de leçon de thrash que l’on est pas prêt d’oublier, le tout étant soutenu par une production excellente et moderne donnant un gros, très gros son. Fan de Metallica version Masters of pupetts, fan de thrash en tout genre, ruez vous sur cet album.
A noter la très bonne reprise d’AC/DCDirty deeds done dirt Cheap se trouvant en bonus track sur la version digit pack. Nox

0 Comments 28 juin 2004
Whysy

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