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Ma chronique pourrait tenir en quatre mots : CHIARA EST TRES JOLIE.
Et à une époque, moi, ça m’aurait suffi. L’époque bénie où le format 31X31 des pochettes de
nos 33 tours leur autorisait une seconde vie, punaisées à même les murs de ma chambre d’étudiant. Ma discophotothèque s’enorgueillit ainsi de moult adorables frimousses de chanteuses( ?) pophardrock dont tout le monde aujourd’hui a oublié le nom.
Chiara, donc, est très jolie. Et coquine, aussi. Car ce n’est pas elle que vous verrez sur la pochette, mais son alter ego, en 3D numérisée. Coquine, je vous disais…
Mais Chiara, c’est aussi une voix. Une voix de petite fille pas modèle du tout. Le genre à défroquer plus rapidement que n’importe quelle téléportation made in Star Trek toute une assemblée de jeunes séminaristes pourtant bien boulonnés à leur vœu de chasteté.
Qu’elle susurre sur un couplet de LITTLE SUICIDE ou qu’elle se livre totalement sur l’imparable refrain de CAN YOU HEAR ME, l’effet Chiara opère. Sans aucun besoin de pub.
Et quand je pouvais reprocher à Andrea ( de LUNATICA, et dont la voix est dans un registre similaire) trop de linéarité dans ses intonations, on se gaussera sur ce THE ANGEL AND THE RAIN de ce qu’un pareil reproche puisse seulement être évoqué.
Dés VAMPIRES, l’on sait que Chiara et son divin organe nous écrivent les premières scènes d’un film intitulé « Tempête sur les gonades » pour les plus charnels d’entre vous ou  « Tempête dans les palpitants » pour les plus romantiques.
Dans la bio préparée par Active Entertainment l’on cite en parlant d’influences les noms d’IRON MAIDEN, des CHEMICAL BROTHERS et même de BLADE RUNNER….
Bon, moi, je cherche encore…
Les guitares sont métal. Les mélodies à la saveur autant sucrée que vénéneuse, enivrantes, sophistiquées, gothico-pop métallisées juste ce qu’il faut, au rythme souvent enlevé, sont interprétées avec une indéfectible conviction et nous délivrent leur lot de refrains efficaces et aisément mémorisables. Des pierres précieuses délicatement serties dans une production pêchue absolument irréprochable, associant densité et élégance, et qui n’a rien a envier aux plus grosses productions du moment, métal mais aussi pop ou r’n’b.
Irréprochable aussi, l’utilisation des instruments. Des rythmiques variées soutenant les claviers et synthés qui côtoient les guitares dans un esprit d’équipe admirable. Une équipe qui a une envie de gagner évidente et qui, à mon avis, ne vise pas que le public métalleux.
Pour peu qu’un programmateur d’une quelconque radio nationale jette une oreille sur CAN YOU HEAR ME, voilà bien un groupe qui pourrait connaître le destin d’un EVANESCENCE.
Mais le destin, on le sait, ça tient à peu de chose, parfois…
Alors, Chiara, je compte sur toi. Explose-moi les toutes ces Jenylorie, Nayayah et autres
Pinkassie et Diamless !
Et si tu as besoin d’aide, sache que moi, PapaDuck, misérable petit Padawan, je suis à tes ordres !!


PS1 : A écouter en priorité : THE CHAUFFER, VAMPIRES, et bien sûr CAN YOU HEAR ME.
PS2 : Une question polémique : Pourquoi les groupes à fille qui chante ne nous livrent-ils systématiquement que 9 morceaux sur leurs galettes ?( ici, oubliez DARK CITY qui n’est pas une vraie chanson). Cela voudrait-il dire finalement que les filles sont plus fainéantes que les garçons ?

0 Comments 14 octobre 2006
Whysy

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