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Depuis bientôt 10 ans, le groupe Wolf venu des terres glacées de Suède perpétue la tradition du Heavy Metal pur et dur. Après avoir signé un deal avec le petit label allemand Massacre, Wolf voit enfin des efforts récompensés et signe pour ce cinquième album The Black Flame un nouveau contrat avec Century Media.

Commencé comme un duo avec l'adjonction de musiciens additionnels pour la scène, le duo s'est vite transformé en quatuor grâce à l'arrivée de Johannes Losbäck (ex Decameron) à la guitare et de Tobias Kellgren (Dissection/Soulreaper entre autres) à la batterie.
Double effet bénéfique pour ce groupe qui pratique un Heavy Metal ultra classique tout autant inspiré des légendes Maiden ou Priest que de groupes plus récents comme Hammerfall. Non seulement le groupe a décidé de s'enfermer aux studios Fredman l'été dernier pour obtenir la meilleure production possible mais en plus le groupe semble plus soudé que jamais et  sort un cinquième album aussi efficace que mélodique.

La production de The black Flame est donc au top grâce à Fredrik Nordstrom et les 10 morceaux suivent : le groupe a en effet ouvert le livre sacré du Heavy Metal (presque aussi indispensable que HeavyLaw) et s'est arrêté au chapitre années 80 (on a heureusement échappé au chapitre Hair Metal…). On se retrouve donc face à un disque 100% Heavy et orienté guitares, les solis fusent et les doubles harmoniques chères à Iron Maiden truffent les morceaux.
Dès I will kill again le premier morceau la messe est dite : cavalcades rythmiques, refrains imparables (même si le chanteur force un peu dans les aiguës), qualité de l'interprétation et efficacité maximum.

Et la suite est du même acabit. At the Graveyard commence comme un  vieux Judas Priest avant de continuer par un refrain proche de King Diamond, quant à  Black Magic, il nous offre une  rythmique lourde complétée par un refrain très Hammerfall (le morceau le plus faible de l'album). Les trois morceaux suivants sont dans le même moule : c'est-à-dire des  mid-tempos où  les Twin  guitares abondent. Le septième morceau sort un peu du lot par la variété proposée par Wolf  en à peine 4 minutes : le titre commence par un riff assez rapide et répétitif avant de ralentir au milieu pour un break mélodique du plus bel effet (aussi beau que du In Flames...) avant de repartir de plus bel pour se finir par un refrain scandé.

Steelwinged savage reaper est le vrai moment fort de cet album : 3 minutes de heavy speed pur jus avec refrain qui tue et solis de guitares à l'unisson. Ce morceau n'est pas sans rappeler les titres les plus efficaces de Hammerfall (comme Legacy of King ou the Metal Age par exemple), mais là où Hammerfall se contente de 3/4 titres excellents par album, Wolf fait mieux et nous délivre un sans faute. Le dernier morceau est quant à lui dans la lignée de l'album : heavy et mélodique à la fois.

Pour conclure, comme je l'ai écrit précédemment, seul le chanteur semble un petit peu à la peine lors de certains passages plus appuyés mais il délivre néanmoins une prestation solide assez proche de Martin Steene , chanteur de Iron Fire et Evil Force, on ne peut donc pas parler de "maillon faible" à propos de ce groupe car tant les compositions et l'interprétation qui en est faite vous donneront envie de headbanger sauvagement devant votre miroir en espérant voir un jour ce groupe en concert.

Un album de toute beauté à écouter sans modération.

0 Comments 19 septembre 2006
Whysy

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