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Voici les citrouilles qui reviennent avec un nouvel album en cette année 2000. Le nouvel album possède une façade bien loin de la richesse d’une cathédrale gothique et illustre sobrement le titre de l’album: The Dark Ride.  On pénètre dans l’antre Dark Ride avec une intro digne d’un film d’horreur mais indigne d’un album d’Helloween, je la trouve assez inutile. Puis on rentre dans le riff du sujet, (un monsieur dans le fond soulève le panneau Applaudissez), avec Mr. Torture une chanson speed, avec un refrain et une rythmique accrocheuse. Donc un plus pour cet album qui parait curieux pour du Helloween connu pour son happy metal. Mauvaise passe ? Sans doute. Une mélodie et des chœurs accrocheurs feront de All Over The Nations une chanson plaisante sans toutefois être transcendante comme pas mal d’autres musiques. Escalation 666 , voilà une de ces chansons à la rythmique heavy, une pointe d’ambiance dark mais cela reste encore trop maladroit pour être convaincant, sans déranger l’auditeur elle se fondra dans l’écoute et l’on retiendra les chuchotements du titre et un solo pas dégueulasse. Deuxième chance pour Helloween, Mirror Mirror , guitare clean ou gros powerchords et une frappe puissante à la batterie, en ça consiste la recette Mirror Mirror, une musique plaisante encore avec des lignes de chant plutôt sympas et un break original mais il est triste qu’elle porte ce nom qui remémore l’excellente chanson de nos autres amis allemands… Gamma Ray !!!! (non non monsieur)… Blind Guardian.  Des profondeurs abyssales on regarde vers un beau rêve de l’homme, celui de voler. If I Could Fly est emmené par quelques simples notes de piano et la voix de Deris, une chanson au thème cliché mais efficace, mais à consommer cependant avec modération car si on répète l’expérience on s’apercevra aisément que le refrain est utilisé bien plus que de raison. S’ensuit Salvation un morceau plutôt réussi, au point de vue lignes de chant, ou encore solo de guitare. Ce morceau se révèle séduisant et finit sur un grain de folie de la part du batteur qui tambourine comme un beau diable.  Rupture, un son de guitare curieux qui raisonne dans la tête, accompagné de légères nappes de clavier, je parle de The Departed Sun Is Going Down , Deris nous la joue envoûteur vaudou avec quelques incantations qui préludent à un refrain facilement mémorisable, quelques Ohohoh et une répétition abusive de Sun Is Going Down. Soit un morceau efficace à classer aux côtés de If I Could Fly. On déplorera un manque d’originalité manifeste. I Live For Your Pain . Existe-t-il titre plus charmant (je parle au niveau du choix du titre) sur cet album, je ne crois pas à mon humble avis. On retrouve ce côté incantatoire et un refrain pas mauvais. Certes il passe bien, le thème est sympa mais il ne rivalise pas avec We Damn The Night , avec des lignes de chant bien Helloweeniennes et un jeu de guitare parfaitement divertissant lors d’un solo aux accents néo classique qui constitue une agréable surprise pour l’auditeur dans cet album qui ne remporterait pas de prix dans le domaine de l’innovation. Mon chemin me mène peu à peu vers la fin de l’album, une fin d’album plutôt réussie, avec Immortal qui est une plutôt bonne performance au niveau de la composition. Une ambiance réussie.  Mais oublions tout ceci, qui ne fut qu’un affreux cauchemar et on le réalise quand on considère The Dark Ride, un morceau parfaitement réussi. C’est vraiment comme ouvrir les yeux sur une nouvelle réalité. Et là on se demande ce qui a pu se passer, comment se fait il que le reste soit aussi fade et banal ? Loin du faste des Keepers, Helloween marque son histoire avec un album curieux apportant un renouveau à la musique d’Helloween en s’aventurant dans de sombres sentiers, mais n’est-ce pas s’égarer ? La question est posée, c’est maintenant à vous d’y répondre.   Dreamer

0 Comments 30 octobre 2005
Whysy

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