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Je suis le prophète qui vient vous annoncer le dernier commandement du messie noir, j’ai nommé Iced Earth. Le groupe a embauché Mark Prator à la batterie pour cette Dark Saga, c’est Dave Abell qui a enregistré la basse mais il quitte le groupe peu de temps après l’enregistrement. Tenez vous bien il s’agit d’un concept album crée à partir des histoire de Todd MacFarlane dont Jon est fan, c’est d’ailleurs ce monsieur qui a dessiné la magnifique pochette qui sert d’appas aux non initiés et de confirmation pour les plus familiarisés à la musique d’Iced Earth.

Tout d’abord je vous conte un petit peu l’histoire de ce concept album. C’est l’histoire d’un homme qui vend son âme pour retourner sur terre afin de rejoindre son amour. Cependant celle-ci est marié avec son meilleur ami (Celui qui sort que c’est comme les feux de l’amour je l’égorge). Il se sent seul au monde et bien qu’il possède du bon en lui, cet homme est influencé par des forces obscures (les fans de Star Wars même tarifs dehors). Tout ce qu’il désirait n’a pas lieu et même sa propre mort.
Cette fois ci le groupe nous offre une belle histoire, a-t-il oublié la musique pour autant, et bien oui et non car les titres sont moins complexes mais tout aussi efficaces, et l’on retrouve des perles comme A Question Of Heaven ou bien encore Slave To The Dark, cependant on remarque que la majorité des chansons sont courtes et n’excèdent que rarement les 4 minutes, courtes mais efficaces, regorgeant d’émotions agrémentées de violence. L’album comporte des titres Heavy comme le premier titre qui nous plonge dans ce tumulte de tristesse, mélancolie, désespoir. I Died For You ne me fera en effet pas mentir lorsque je dit que cet album est bouleversant, alternance de chant dépressif accompagné par une guitare clean puis arrive le son saturé et les autres instruments sur le refrain pour soutenir la douleur du chanteur qui ne chuchote plus son désespoir mais qui nous le hurle, on croirait le voir nous tendre la main et nous crier de revenir. Tout ceci avant de sombrer dans un titre brut de chez brut j’ai nommé le puissant Violate, il n’est que hargne et rage, la mélodie ne montrant le bout de son nez qu’à la fin pour nous laisser un agréable fantôme de ce titre. The Hunter est un morceau naît de la tradition Iced Earth, le début calme puis la hargne, des chœurs discrets qui viennent apporter un plus de beauté au titre qui n’en manqué pas mais attention pas trop de chœurs sinon ça ne serait plus du Iced Earth. Avalanche de titres noirs et dépressifs, Entend moi crier des tréfonds de mon âme Depths Of Hell, Vengeance Is Mine. Ce dernier est à placer à coté de Violate, incroyable par ce qu’il fait passer. Les solis sont toujours incroyablement construits de manière unique, on reconnaît là la pâte du groupe. Un album dont les plus belles pièces à mes yeux sont sans aucun doute les deux dernières pistes déjà citées plus haut. Slave To The Dark nous perturbe par le désespoir mélodieux qu’il en émane. Le tourment m’enlace de ses doux bras et je plonge doucement vers les tristes fonds de mon esprit avec A Question Of Heaven qui est la pièce maîtresse de l’album. Que dire sinon que le chanteur est troublant on arriverait presque à s’identifier à celui-ci, alternant tristesse et l’envie violente de mourir pour abréger ses souffrances infinies. On remarque l’introduction d’une voix féminine qui vient embellir le tout avec un formidable duo avec Barlow au sommet de son art. Des solis émouvant, à vous donner des frissons dans le dos ou même vous faire verser une larme sur les plaintes du chanteur nous implorant de le laisser mourir.

Cet album est à la fois percutant et recherché, un son impeccable, une merveille, une histoire émouvante. Mais comment ne pas être comblé par cet album aussi bien plaisant par la vue que par son audition. Hélas il demeure assez bref 44 minutes à peu près.

Entend moi crier des tréfonds de mon âme
Pleurer ton nom qui me faisait vivre
N’ayant pour seul recours la lame
Pour que s’en aille cette souffrance dont je suis ivre

Accorde moi cette libération…
Délivrance de mes passions…

« Dreamer »

0 Comments 14 juin 2005
Whysy

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