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Après un très bon album « Succube » voici le nouvel MANIMAL qui dépote euh non ! Ce n’est pas ça ! Eh oui, car ici il n’est pas question du combo français MANIMAL mais du premier album THE DARKEST ROOM de la formation SUEDOISE « MANIMAL ». Le monde du metal est toujours en mouvement et si d’un coté on rencontre de plus en plus de difficulté à définir un genre (post-dark-nu-sympho-et-on-ne-sais-pas-trop) de l’autre on se retrouve souvent face à des groupes homonymes. Dans ce cas on a : MANIMAL le combo français, MANIMAL le groupe suédois dont on fait la chronique et MANIMALS la formation des Etats-Unis.

Remettons les pendules à l’heure : MANIMAL est un jeune combo de Gothebourg qui publie chez AFM Records son premier opus après trois démos très convaincantes. Ici et là on définit leur style comme du Power/Heavy Metal mais franchement ce n’est pas si facile de mettre une étiquette. L’album se divise en deux parties : du 1er titre (Shadows) jusqu’à 7ème (Spinegrinder) on se retrouve dans un style qui ressemble des auteurs tels que RAMMSTEIN (le clavier final de « The Darkest Room » qui fait penser à SPIEL) ou à du MESHUGGAH pour le coté martial et un poil indus. On se trouve face à des compositions très cohérentes, avec des refrains qui font mouches et qui ne s’essoufflent pas quand on multiplie les écoutes. Les titres sont très simples, directes et présentes des lignes vocales vraiment mélodiques qui vous feront « headbanger » ou taper de la main sur votre portière si vous l’écoutez dans la voiture ou taper de la main sur tout ce qui bouge tout simplement !

SPINEGRINDER résume bien l’album : rythme bien répétitif, martial comment on a dit, riff tellement simple et culotté qui passe très bien et des lignes vocales qui habillent, qui habitent, qui donnent vie à la chanson.

Le pièce maîtresse de MANIMAL est le chant de Samuel « Sam » Nyman : un screamer, un hurleur, qui vient tout droit de la lignée d’un HALFORD ou d’un RIPPER OWENS. J’ai craqué pour cette voie, mais je conçois que ça peut en agacer plus d’un si on n’aime pas. Parfois on dirait aussi qu’il rappelle le KISKE de KEEPER OF THE SEVENS KEYS ! Le rapprochement avec KISKE est plus évident là ou la deuxième partie de l’album démarre -à savoir- les deux derniers titres qui ont une structure et un tempo du « power-speed » d’antan. « Dreamers And Fools » est l’hommage aux anciens HELLOWEEN avec ses lignes vocales qui rappellent LE TITRE « Eagle fly free » et « The Life We Lived » clôt d’une façon power – fracassante avec une touche d’EDGUY (The rocket ride) un album très réussi.
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Un premier album qui cartonne et dont on ne se laisse pas au fur et à mesure que les écoutes se suivent. Une prestation magistrale pour un groupe qui débute et une galette à se mettre sous la dent rapidement. J’avoue que je marche beaucoup au feeling et si à l’écoute du premier SYSTEM OF A DOWN j’ai été très impressionné, je m'en souviens encore, pour MANIMAL j’ai eu le même coup de cœur.

0 Comments 06 octobre 2009
Whysy

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