Beyond Twilight. Pourquoi ai-je découvert cet album sorti en 2001 ? Et bien parce qu’à cette époque, le groupe danois a pour chanteur l’extraordinaire Jorn Lande. Et pour l’instant, je n’ai pu constater que du bon avec Jorn et là encore il s’agit d’un groupe prog. Après ses performances dans le groupe Ark, il vient donc pousser la chansonnette dans Beyond Twilight.
The Devil’s Hall Of Fame est le premier né de ce groupe. Ambiance dark au rendez-vous, souvent réussie. Cet album nous montre encore une fois le charme de la voix de Jorn, mais on sent qu’il y a quelque chose qui cloche. L’ouverture faite par Hellfire est mollassone. S’ensuit un Godless And Wicked| qui malgré une mélodie plus tonique, n’arrivera pas à m’accrocher. Puis on tombe dans Shadowland qui a le grand mérite de faire passer des émotions. Cependant, elle est lente et bon voilà on commence à se lasser, on sent que ça se traîne depuis le début, mais on passe tout de même un petit moment bien agréable avec une petite pointe classique à un moment, je ne saurais cependant pas vous dire à quel compositeur cela me fait penser.

The Devil’s Waltz n’est rien d’autre qu’un instrumental pas désagréable car composé avec talent mais sa courte durée ne permet pas de grandes envolées. S’ensuit directement Crying. Encore une fois on se retrouve bien loin des rythmes endiablés. Une musique possède un riff berceur nous faisant nous balancer légèrement de gauche à droite, puis de droite à gauche puis... (Baillement) Mais arrive une petite partie instrumentale qui déboule et vient flatter mes oreilles de mélo maniaque, quelques petites extravagances de la part du clavier, mais rien de bien méchant. Sur cette chanson on a droit à quelques onomatopées de la part de Jorn qui font taches je trouve. Puis on rentre dans du gros son, de gros power chords, ambiance vieux film d’horreur. Nous sommes rentrés dans The Devil’s Hall Of Fame, mais là encore en dépit d’une ambiance bien posée on n’arrive pas à accrocher complètement. On sent qu’il y a de bonnes idées : vocaux en latin, un clavier parfois trop en retrait, ce qui est dommage car tout comme la guitare, le clavier est doté d’une bonne technique et d’un bon feeling. Closing The Circle , environ trois minutes de bonheur car le clavier nous offre un instrumental tout simplement magnifique et troublant, il vous laissera quelques frissons et peut-être même quelques larmes. Un OVNI à l’intérieur de cet album qui m’a jusqu’alors laissé indifférent. Perfect Dark, fond de clavier, quelques ohoh féminins, un début séduisant. Le refrain manque cependant quelque peu d’inspiration. Ce titre est je pense de loin le plus symphonique de l’album. Il est agréable mais ne permettrait pas de nous faire oublier la lassitude provoquée par d’autres titres.

En somme, un album un peu faible. Des mélodies et des ambiances qui témoignent du talent des musiciens. Donc on verra bien ce que le prochain Beyond Twilight nous réserve. Jorn prouve une fois de plus qu’il est un bon chanteur mais cela ne suffit pas, il manque quelque chose à cet album.