Encore un retour inattendu en ce début d'année 2008 avec le groupe Testament et son miraculé de chanteur. En effet Chuck Billy et un survivant car victime d’un cancer en 2001 qu’il a réussi à vaincre.
Testament de retour donc  avec sa formation historique  plus  l’apport de Paul Bostaph à la batterie et surtout le grand retour d’Alex Skolnick à la guitare qui revient au Métal après un séjour dans le monde du jazz.

Si je parle ici de formation historique et non originale c’est tout simplement car  Steve Souza   fut le premier chanteur de Testament avant de partir rejoindre Exodus. Son passage aura été plus qu’anecdotique car le groupe n’a rien enregistré d’officiel avec lui et il faudra attendre 1987 pour écouter le premier album du groupe.
De l’eau a coulé sur les ponts depuis et Testament a connu pas mal de changements de personnels, de mauvais plans (comme être viré par Atlantic par exemple…)   mais a toujours réussi à sortir des albums corrects.

Le groupe malgré son attachement au bon vieux  Thrash  des familles  s’est quelquefois permis des apartés plus mélodiques comme sur l’album The Ritual en 1992 ou à l’opposé  n’hésitant pas à durcir le ton en 1997 avec Demonic et ses influences Death Metal.
C’est donc un peu de toutes ces influences et expériences passées que l’on retrouve sur ce nouvel album the Formation of Damnation.
Le groupe aidé par une production puissante et claire propose 11 titres puissants allant du mi tempo ravageur (Dangers of the Faithless) au speed tout autant destructeur et efficace: the Formation of Damnation pour ne citer qu’un titre dans cette veine  où Chuck Billy crache ses poumons et prouve que sa maladie appartient au passé.

Et des perles sur cet album vous en trouverez d’autres : 11 morceaux et rien  à jeter, de la mélodie, des guitares puissantes (Killing Season et son riff d’introduction digne d’une charge de mammouths), un chanteur énervé, un Alex Skolnick qui prouve que le Thrash n’est pas toujours synonyme de gros bourrin. Ecoutez pour vous en convaincre F.E.A.R  avec un solo d’anthologie digne de Jeff Waters ou des frères Amott ou The Persecuted won’t Forget qui irait très bien dans un album de Arch Enemy.

Testament ouvre donc un nouveau chapitre et en profite pour fêter sa signature avec Nuclear Blast  avec un excellent album.  Ne reste plus au groupe qu’à confirmer avec une tournée d’aussi bonne facture que cet album et Testament aura encore de beaux jours devant lui.