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Amonsethis est un groupe grenoblois qui s’est formé de la volonté de Julien (ex-Hellixxir), qui avait l’idée du concept album qu’il souhaitait réaliser : un album tourné vers la période d’une VIIème dynastie égyptienne sur laquelle il n’y a que très peu d’éléments, et qui fait débat entre historiens et égyptologues.

Il faut donc en dire un peu plus sur le projet. Ce à quoi s’emploie la piste bonus de l’EP, dénommée, en toute logique, « The Legend Of The Seven Dynasty» qui est, essentiellement, une longue narration (ce qui est, à l’écoute, un peu pénible, la piste durant près de 10 minutes).
L’histoire prend donc place au moment où Nitocris ou Menka Rê, dernière souveraine de la VIème dynastie, se suicide, laissant deux héritiers, deux jumeaux, dans un lieu caché. Bien que l’existence de Nitocris ne soit en aucun cas avérée, il est vrai que le prétexte est séduisant : la chute de l'Egypte dans le chaos.
Cependant, sauf si l’on est parfaitement anglophone, il vaut mieux lire l’histoire sur le myspace du groupe...

Quant à la musique, au vu du thème, on attendrait des éléments moyen-orientaux, mais si l’ambiance est mystérieuse et l’effort est fait de restituer l’ambiance sans instruments adéquats, cela manque.
Il est vrai que deux titres seulement laissent l’auditeur quelque peu sur sa faim, mais on peut tout de même distribuer quelques bons et mauvais points en attendant des développements plus aboutis.
Du côté de ce qui est bon, l’encrage revendiqué dans le prog est véritable, la musique est mélodique et l’ambiance est de la partie. Le chant est convaincant, la guitare également. Le titre «Servants of Seth», au phrasé death, est le plus réussi, avec un beau solo. C'est ce lui qui semble le plus cohérent, même s'il semble reprendre un des thèmes du titre précédent.
Du côté de ce qui l’est moins, de façon générale, un fini approximatif,  le synthé, au son «cheap» et du bruitage qui fait plus songer aux sonorités futuristes du groupe parisien Polaris qu’à des cartouches poussiéreux. Et l'alternance des chants sur AmonSethis, trash death heavy il faudrait choisir...

Avant de trouver sa place entre Adagio et Orphaned Land, le chemin est encore long.
Mais on est d’accord pour laisser la légende commencer...

0 Comments 30 avril 2010
Whysy

Whysy

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