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Le Kiuas est le poêle à charbon  que l’on trouve dans les saunas finlandais, c’est cette chose magique qui crée la vapeur d’eau lorsque l’on asperge les pierres brûlantes qui sont dessus.
Intérieur de bois, chaleur apaisante, se fouetter avec des rameaux de bouleau, se jeter dans un trou d’eau glacée… raaaaaah malheureusement pour moi, je ne suis pas ici pour tester les saunas finlandais, mais plutôt pour tester et vous parler du dernier album du groupe Kiuas : The New dark age.

    Je me demanderai toujours pourquoi ils ont pris ce nom tout de même… Je ne sais pas si cela est crédible de se faire appeler  « poêle » dans sa langue maternelle ! :p Quoiqu’il en soit, le groupe a fait sensation dès ses débuts avec The spirit of Ukko en 2005 et Reformation en 2006. Certains parlaient d’eux comme les nouveaux Sonata ou le renouveau de la scène power métal finlandaise. Bien que leur premier album soit dense, leur second pouvait sérieusement prétendre à ce titre !! Mais qu’en est-il de son successeur ?

    Tout d’abord, la patte est restée la même. Les fans seront ravis, les plus difficiles auraient préféré un peu de nouveauté. Ce nouvel album revient davantage dans les structures denses du premier album, et c’est peut-être son principal inconvénient. Bien que l’ensemble soit toujours aussi puissant, on a beaucoup plus de mal à rentrer dedans, à l’inverse de Reformation dont on retenait plus facilement les mélodies, sans pour autant s’en lasser rapidement. Il est parfois difficile de retenir certains morceaux plus que d’autres. On peut tout de même citer Kiuas war anthem, The new dark age, Of sacrifice, loss and reward et The wanderer’s lamentation sur laquelle je reviendrai par la suite. Le chant reste toujours à mi-chemin entre le chant clair (un peu à la Tony Kakko) et un timbre presque hargneux, voir Thrash par endroit. Les solis de guitares et les riffs saccadés tombent de partout, toujours bien placés, bien qu’un peu redondants.

    Dans la vague des morceaux qui marquent un peu les esprits, on notera After the storm qui est une très jolie ballade dotée d’une voix féminine en guise d’accompagnement. Il est regrettable que le groupe ne s’aventure pas davantage dans ce type de morceaux, car l’acoustique leur scie très bien. La voix pleine de nuances d’Ilja s’y prête à merveille ! The wanderer’s lamentation et son faux-début de ballade avec une suite mi-tempo prenant, est assurément le meilleur morceau de l’album ! Enfin un morceau audacieux, qui reste en tête, qui charme, surtout par ses mélodies acoustiques qui parsèment le morceau, et son solo en guise de fin.

    Pour conclure, il est regrettable de voir le groupe se répéter assez souvent tout au long de cet album, en proposant des morceaux en deçà de ce qu’il est capable. Il suffit d’écouter Reformation ou le dernier morceau The wanderer’s lamentation, pour être persuadé que le groupe a un bon potentiel pour moderniser le style. L’album plaira aux fans, aux avides de petites sensations nouvelles dans le power. Mais je ne saurais conseiller aux néophytes du groupe de se plonger dans leur précédent album !!

-SiraxtA-

p.s : Note réelle : 6/6.5. Il ne gagne son 7 qu’avec cet ultime morceau plus que réussi.

0 Comments 15 avril 2008
Whysy

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