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Vous est-il déjà arrivé d'avoir l'impression de ne pas du tout être l'homme (ou la femme...) de la situation???

Assurer un baby-sitting alors que votre seule expérience se résume à du doggy-sitting!!!

Préparer un repas équilibré pour votre grand-mère alors que votre alimentation se compose principalement de raclette, tartiflette et autres flammekueche (tartes flambées pour les ignares ;)).

Présenter un séminaire d'une heure sur les moustiques , insectes vecteurs de maladies, alors que votre spécialité aborde la thématique des neurosciences...

Bref tant de situations improbables où le commun des mortels vient s'embourber et dont on ne sort que rarement vainqueur!!! Aujourd'hui, j'illustre à merveille ce genre de situations... Moi, Dragonman, je me lance dans la rédaction d'une chronique d'un combo italien... quoi, rien de surprenant? Et si je rajoute le qualificatif «gothique», y'a de quoi en rester bouche-bée.

Tout débute par un mail de notre vénéré Sog, chargé de communication, «Il me faut quelqu'un pour l'interview de Tragodia», et moi grand fou, je me lance dans l'aventure... En seigneur que je suis, je décide alors de me charger de la chronique de leur premier album «The Promethean Legacy» dans un souci de constance de la ligne éditoriale... et je réalise maintenant ma folie... c'est donc en néophyte que je vais vous retranscrire mes impressions, moi dont la culture goth' s'arrête à Nightwish ;)... (j'en fais trop là?)

Les transalpins proposent donc leur premier album après plus de 10 ans d'un travail acharné, et l'on ressent dès les premières minutes, un grand professionnalisme et une rigueur appréciable pour une première offrande. On navigue tout au long de la rondelle dans un style électro-gothique, proche d'un Paradise Lost (dans sa mouture récente!) qui alterne entre titres directs et morceaux planants, («I, Decline», «The Wreck Of Hope»,) avec certains passages au piano envoutants. Cependant, on garde toujours la même ligne directrice, l'émotion... et pour vous en rendre compte, jetez donc une oreille sur «Love Among The Ruins» et son final haut en couleur!
Vocaux féminins et masculins se partagent les lignes de chant dans une harmonie parfaite, et l'alchimie est immédiate. La monotonie pourrait parfois prendre le dessus, du fait de la linéarité de plusieurs titres (l'enchaînement «Elegy of The Restless» - «Deep Space Confine»), mais il y a toujours ce petit truc qui fera la différence, cette petite sonorité électronique, ce petit gémissement féminin qui captera votre attention! Le tout est servi par un mastering de grande classe, Mika Jussila étant aux manettes dans son antre du Finnvox.

Je dois l'avouer, pondre en une semaine une interview et une chronique implique un nombre incalculable d'écoutes... mais j'écoute toujours «The Promethean Legacy» avec plaisir... la conclusion est donc simple, ce disque est bon. Mes collègues du laboratoire n'en diront peut-être pas autant, car eux aussi ont subi cette écoute intensive...

0 Comments 08 novembre 2007
Whysy

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