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Subzero n'est pas l'un des personnages du jeu vidéo Mortal Kombat mais bel et bien un groupe de New-York mélangeant allègrement le Hard-core et un Métal bien Heavy.  
Après la chronique des fous furieux de The Accüsed qui eux aussi pratiquent un Punk mâtiné de Métal, nous voici donc en présence d'un autre groupe dit "culte", c'est à dire un groupe peu connu ayant au mieux un succès d'estime et qui, contre vent et marée, compose et sort des disques.

Le cas de Subzero est un petit peu différent car depuis leur création en 1989, le groupe n'aura sorti que 3 albums en comptant ce The Suffering of Man. Mais cela ne les a pas empêchés de faire un nom dans l'underground au moyen de démos  et de nombreux concerts avec des pointures comme Sick of it All ou bien encore Agnostic Front.

C'est donc grâce à ce buzz médiatique  que Century Media les signe pour deux albums dont Necropolis city of the Damned en 2003. Le groupe va en profiter pour tourner aussi bien aux Etats-Unis  qu'en Europe dans de nombreux festivals où ils vont partager l'affiche avec Megadeth, Motörhead ou Bad Brains.

Avril 2006 voit donc l'arrivée de l'album The Suffering of Man ET d'une signature sur le label italien Scarlet. Et en plus de ce  nouvel album deux nouveaux musiciens rejoignent le groupe : Walter (ex-Possessed  entre autre) à la batterie et Eddie Ortiz du groupe de grind Cattlepress. Il serait  d'ailleurs assez logique de penser que ces nouveaux musiciens sont pour beaucoup dans l'évolution du groupe vers un Métal de plus en plus Heavy.

Subzero pratique donc un Hardcore très énergique proche de ce que pouvait faire Biohazard par exemple mais n'hésite pas à y injecter une dose encore plus  massive de Métal. De l'introduction du premier morceau à la Sepultura aux vocaux rentre dedans et limite Death Métal en passant par un court instrumental planant et malsain en milieu d'album, tout est réuni ici pour associer ce groupe à la nouvelle vague américaine qui n'hésite plus à mélanger des influences suédoises (à commencer parIn flames]) et du hard-Core. Ces groupes dont le fer de lance se nomme  Hatebreed ont donc été une énorme source d'inspiration pour Subzero pour la composition de ce dernier album : morceaux très Heavy, double grosse caisse, chant Death mêlé à du chant Hard-core, rythmique meurtrière et presque  de solos de guitares. Voilà ce qui vous attend durant  39 minutes et 11 morceaux.

Cet album est donc assez court mais les amateurs de musique brutale en auront pour leur argent même s'il n'apporte rien de vraiment neuf. Subzero a néanmoins  réussi à digérer ses influences de fort  belle manière et nous offre un album puissant et assez accrocheur pour ne pas avoir envie de passer de le revendre juste après la première écoute.
Les fans de Biohazard etSick of it All vont adorer.

0 Comments 25 avril 2006
Whysy

Whysy

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