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Il se sera fait attendre le petit nouveau de Elvenking, enfin surtout pour les fans. Car je vais devoir être franc, j'ai découvert Elvenking il y a seulement quelques mois avec Wyrd. Un Wyrd qui m'a complètement scotché. Je me suis donc vite précipité sur le précédent aux bons conseils de m'zelle Roune, et j'ai été bien loin d'être déçu.
Un beau matin voilà qu'arrive dans ma boîte aux lettres, le troisième opus des italiens. Alors première constatation et elle est évidente, le son est d'une clarté et d'une puissance impressionnantes. On oublie rapidement le son un « poual » étouffé des précédents albums et on ne peut que se prosterner devant tant de perfection.
On passe le son pour en venir sur les compos en elles-mêmes. En trois albums, Elvenking a réussi à se créer un monde, un univers qui lui est propre et on les sent libres de faire ce que bon leur semble, du coup on a un album varié, original et surtout composé de titres aux mélodies inédites, envoûtantes mais surtout puissantes. Le folk métal dans toute sa splendeur. On aurait pu comparer ce groupe à des noms bien connus de la scène tels que Cruachan, Tuatha De Danann, mais comme je l'ai dit précédemment, le groupe a réussi à se forger son propre monde que les comparaisons avec les précédents seraient mal venues et surtout mal appropriées.
Le combo Italien nous sort l'éventail de ses talents avec des titres comme le puissant et mélodique The Wanderer ou le slow très "Donjon de Naheulbeulk" On The Morning Dew, avec une petite once de chant féminin...bRrrrRRrrR vous m'en direz des nouvelles! Ou bien le prenant March of Fools à l'intro qui s'accélère au fur et à mesure des secondes et au refrain empli de choeurs....comme je les aime!
On notera aussi le speed et agressif Devil's Carriage. Car oui, il faut le dire, avec un chanteur comme Damnagoras (successeur de Kleid), le groupe se permet des choses qu'il n'aurait pas pu faire auparavant avec l'ancien chanteur, les exemples mêmes sont sur des titres comme Rats Are Following ou Neverending Nights avec un Damnagoras vraiment exceptionnel alternant agressivité et mélodie. D'ailleurs il me fait étrangement penser à Carsten Frank du groupe Galloglass.
Il est vrai que l'album semble quand même être beaucoup plus agressif dans son ensemble, et ce n'est pas la participation de Shmier du groupe Destruction qui me fera dire le contraire. Damnagoras en a les capacités, alors pourquoi pas? Ca change mais c'est agréable à entendre.
Bref un groupe de Folk sans violons et flûtes c'est comme du Nutella sans noisettes, ça n'existe pas. Alors même si la guitare et la rythmique prennent le dessus, portant certains titres plus à du heavy métal qu'à du folk, le groupe n'aura pas oublié les inconditionnels soli du manche à 4 (ou 5 j'en sais rien lol) cordes ou du bout de bois troué. Que du bon!

Je regrette seulement une chose au final, l'album Wyrd s'était achevé avec un titre long de 12mn (A Poem for the Firmament), un titre bourré de créativité, dommage que The Winter Wake s'achève sur un titre long de 3minutes seulement et qui plus est, n’est pas leur meilleur. Ils auraient dû exploiter ce filon, il y avait du potentiel. Mais bon, on ne peut pas tout avoir non plus.

Bon je résume; The Winter Wake est le digne successeur de Wyrd, le son est de meilleure qualité, des mélodies et des refrains imparables (on en prend plein la gu**le), du violon à gogo...bref vous l'aurez compris, cet album est à posséder! Duck

0 Comments 21 janvier 2006
Whysy

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