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Dans la série l’éternel retour des pépés du Métal je vais vous parler aujourd’hui de Blitzkrieg. Ce groupe rescapé de la fameuse New Wave Of British Metal (N.W.O.B.H.M pour les intimes) arrive bon an mal an à sortir des albums d’assez bonnes qualités, à donner des concerts (bon pas en France bien sûr) et accessoirement à signer sur un label qui va peut-être enfin s’occuper correctement de ce groupe.

Le plus étrange par rapport à ce groupe est qu’il n’a quasiment édité dans les années 80 : des k7 démos, un album et puis plus rien jusqu’en 1991 et un album pour célébrer 10 ans d’existence. La faute notamment au chanteur Brian Ross qui durant cette période a fait partie de Avenger, Satan et Lonewolf qu’il manageait également.
Depuis le groupe s’est fort heureusement  rattrapé avec pas moins de 8 albums y compris le petit dernier Theatre of the Damned.

Si je devais résumer la carrière de ce groupe, je pourrais donc dire que Bliztkrieg est un groupe anglais surtout connu pour avoir été repris par Metallica  et qui a eu droit à ses 10 minutes de gloire au début des années 80.

Ce nouvel album va-t-il permettre au groupe de renouer avec le succès, là est la question mais en attendant une hypothétique réponse (désolé mais je ne suis pas Madame Soleill (R.I.P))  penchons-nous sur ce Theatre of the Damned. La pochette déjà n’est pas trop moche, ce n’est pas du Blind Guardian mais le groupe a fait pire. La production ensuite laissée aux soins d’un certain Schrödey  qui s’est fait aider dans sa tâche par  Biff Byfford de Saxon lui-même. La batterie est bien présente, de même que la basse claquante à souhait, quant aux guitares, elles ont ce qu’il faut de mordant pour capter l’attention de l’auditeur.
L’album débute avec le morceau éponyme, un mi tempo avec un refrain bien entraînant et des guitares incisives  à souhait. Le groupe navigue ici entre Heavy et Power et résiste à la tentation du « C’ETAIT MIEUX AVANT » en allant de l’avant et en composant des morceaux modernes. Je ne parle pas ici de Néo ou autres mais de Heavy pur jus et 100% efficace.

The Phantom légèrement plus rapide possède un excellent refrain où la voix de Brian Ross fait merveille.
Le troisième morceau est dans la même lignée avec ses mélodies de guitares doublées et un refrain imparable. Brian Ross assure son job avec un professionnalisme sans faille.
My life is my Own débute sur un cri à la Rob Halford (bonjour les effets sur la voix) avant qu’un riff très Power ne prenne le relais pour un titre mi tempo où la double grosse caisse est reine.
Spirit of the Legend est lui le morceau néo classique de l’album du moins en ce qui concerne l’introduction et le solo (ah cette descente de manches).

Passons rapidement sur l’instrumental de 54 secondes au demeurant fort réussi qui sert de hors d’œuvre à la Power ballade de l’album. Into the Light est l’un des moments forts de cet album au demeurant fort réussi. Ce morceau tout en atmosphère permet à Brian Ross d’user à merveille de son organe grave à souhait.
La fin de l’album est à l’unisson de ces 7 morceaux, c'est-à-dire mélodiques tout en gardant la dose d’agressivité requise.

A noter que les deux derniers morceaux ne sont tout simplement que deux morceaux enregistrés à la base pour le premier album de 1985 et ici dans une nouvelle version.
C’est donc un véritable coup de jeune pour le fantastique Armageddon et leur morceau le plus connu Blitzkrieg. Ces deux pépites quasiment conformes dans leurs formes aux versions de 1985 se voient ici dotées d’un son boosté et de parties de guitares d’excellentes factures.
A noter également que la version limitée contient en plus deux vidéos et deux titres pour i-Pod.

En conclusion Blitzkrieg signe d’une main de maître sa signature avec le label allemand Armageddon Music. Au groupe maintenant de confirmer sur scène la tenue de cet excellent album et de prouver qu’il ne fait pas partie de la catégorie has-been. En tout cas pour moi c’est déjà fait !!

0 Comments 17 juillet 2007
Whysy

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