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Pas moins d'une vingtaine d'écoutes m'aura t'il fallu pour pouvoir enfin écrire cette chronique, alors autant vous dire que depuis une semaine je mange du Evil Masquerade 24h/24. Mais ce n'est pas pour me déplaire.  Vous souvenez vous de Welcome to The Show? Cet album qui est sorti il y a un peu plus d'un an et qui avait tout simplement fait un grand raz de marée dans la scène heavy mélodique néo classique et qui avait reçu pour ma part le titre de meilleur album 2004...Vous voyez? Et bien la troupe à Flyman revient avec Theatrical Madness. On reprend la même recette et on recommence...enfin pas tout fait.  L'album débute avec When Satan Calls, un titre assez progressif dans l'esprit. Le rythme s'accélère pour le refrain et Henrik Brockmann nous balance la sauce; Henrik Flymannous la joue Malsteem à plein fouet. Il y'a pas de doute c'est du Evil Masquerade. Allez on passe aux choses sérieuses, ne vous fiez pas à l'introduction très...circus, mais là on a faire à du bon et c'est parti pour Theatrical Madness: speed, mélodique, puissant...les sensations que je ressentais dans Welcome To The Show refont surface. Merci FLyman. Le titre suivant est entièrement consacré à ce personnage qu'admire certains, il s'agit du plus grand clown connu dans ce monde, j'ai nommé Bozo. Non je ne plaisante pas: imaginer une flopé de choristes hurlants à tue-tête "Bozooo The Clown" et bien ça vaut le détour. De plus, le titre possède les mêmes ingrédients que le précédent, alors autant vous dire: ça pulse! Et je remercie une nouvelle fois Flyman. On calme le jeu avec le slow made in Evil Masquerade, Now When Our Stars Are Fading. A Great Day To Die commence à nous montrer un Evil Masquerade plus sombre, plus heavy, au travers d'un titre mid tempo. Une nouvelle image du groupe qui n'est pas du tout désagréable. Bon on repasse à de l'énorme avec Demolition Army, de la grande classe; à la fois heavy speed et néo-classique. Mais où va donc s'arrêter notre ami Henrik Flyman? Point de batterie, ni de guitares pour cette mini interlude, Snow White, mais juste du clavecin qui accompagne avec beauté Henrik Brockmann au chant. Nouvelle ambiance pour le titre Witches Chant, plus proche d'un opéra métal à la Aina. Le rythme y est très lourd, les choeurs des sorcières apporte une touche de mystère et de fantaisie. Encore une nouvelle facette pour Evil Masquerade qui ne cessera de m'impressionner. On reste encore cette ambiance un peu fantastique et mystérieuse à la fois, dans le titre Other Ways to Babylon. Une nouvelle facette du groupe se confirme donc, le néo-classique est laissé un peu de côté mais ce n'est pas pour nous déplaire. Comment pourrait on terminer un album autrement qu'avec le titre The Dark Play? Moi personnellement je ne vois pas. Un titre monumental, néo classique, métal opéra, tous les styles y passent. En un mot? Exalbatant (cf. chronique du premier album). Je vous ferais grâce du commentaire concernant l'outro...  Bon alors dans tous ça, est ce que ce Theatrical Madness est le digne sucesseur de Welcome to The Show...est bien je pense bien que oui. On y découvre à la fois un Evil Masquerade de Welcome To The Show et un Evil Masquerade plus mature. Flyman est toujours aussi à l'aise aux compositions qu'à la guitare. Nos danois nous offrent donc une nouvelle fois un album de grande classe. Et ce Theatrical Madness va rejoindre The Black Halo de Kamelot dans mon top 10 2005. Duck

0 Comments 01 avril 2005
Whysy

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