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Trick or treat ! Trick or treat ! s’exclament devant chaque maison les enfants du quartier, déguisés en monstres en ce jour d’Halloween. Mais pendant que ces chers bambins récoltent leur butin en bonbons, leurs jouets délaissés deviennent mutins. Las d’être abandonnés chaque année au détriment de vulgaires confiseries, ils se sont passés le mot pour enfin agir et montrer au monde de quoi ils sont capables. Et c’est ainsi, par je ne sais quelle magie, que soldats, diablotins et singes rieurs se mettent en mouvement. Animés de mauvaises intentions, ils sont cette fois déterminés à régler leurs comptes avec leurs détenteurs garnements. Ils va falloir faire appel à Harry Potter car ces jouets-là sont tout sauf inoffensifs, attention voici les Tin Soldiers !

Enfermé, pour le plus grand bonheur des grands enfants que nous sommes, dans son univers « enfantasmagorique », Trick Or Treat prend une nouvelle fois un malin plaisir à nous replonger dans le passé. Pour cela, on ne change rien (ou pas grand chose) à ce qui avait si bien fonctionné la dernière fois. Inutile de chercher à définir Trick Or Treat par de longues phrases, il me suffit de reprendre la définition toute trouvée de mon acolyte Bonobo : Trick Or Treat est LA réincarnation du Helloween de la grande période ! Et il suffit d’écouter le premier titre Paper Dragon pour comprendre que cette définition se suffit à elle-même. Du bon Helloween-like, sans répit pour l’auditeur; ça pulse à tout va et le chanteur Alle Conti enchaîne les mélodies en oubliant complètement de redescendre des aiguës. Ouah que c’est bon les amis !

Mais la grosse valeur ajoutée à Tin Soldiers, ce sont les présences de Michele Luppi et de Michael Kiske, respectivement chanteur de Killing Touch (et ex chanteur de Vision Divine) et mythique ex chanteur d’Helloween. C’est marrant car on se rend compte que Alle Conti a un timbre qui se rapproche de ces deux-là, qui furent (surtout Kiske) ses grands inspirateurs. Je me permets d’insister sur la prestation de Mickaël Kiske, qui fait l’honneur d’apposer sa magnifique voix sur deux morceaux : Hello Moon et Tears Against Your Smile. Il emplit l’énergique ballade qu’est Hello Moon d’ondes positives rien qu’à la chaleur de sa voix, tout comme il apporte un espoir infini sur la pourtant mélancolique Tears Against Your Smile. Ce gars est né pour chanter ce genre de titre, impossible de rester insensible à la mélancolie résurrectrice qu’il dégage.

Pour le reste de l’album, et bien tout comme sur le premier essai des italiens, on trouve quelques titres qui s'essoufflent vite (Elevator To The Sky notamment) et d’autres titres pas forcément inoubliables, mais compensés par une interprétation on ne peut plus enthousiaste. C’est direct, joyeux et bien efficace (Loser Song, Final Destination), à l’image des solos de guitare tout aussi sympathiques. Le dernier titre, éponyme, est une grosse tuerie, plus progressif dans sa structure, on y découvre des textes bien plus subtils qu’ils n’y paraissent. Voilà un album qui, grâce à Michael Kiske, me plait autant que le précédent Evil Need Candy Too.
[right]Chris[/right]

0 Comments 20 août 2010
Whysy

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