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- S’il vous plait, s’il vous plait, veuillez regagner vos places, oui vous aussi M.Dragonman....
-noan M. Duck lâchez M.EDWIN, c'est notre contradicteur et je rappelle que le contrôle rectal avec un cric rouillé est interdit dans cette conférence…
-Comment M.Duck?
-Oui, c’est aussi interdit après la conférence, bon s’il vous plait..
Hum,Hum:

Mesdames, Messieurs, bienvenue au 7th Metal Music Congress qui portera sur le thème suivant « Si les gladiateurs faisaient du métal, auraient-ils fait du Iron Fire ?? ». Hé oui, amis congressistes, telle est la question que l’auditeur attentif peut légitimement se poser à l’écoute de To The Grave, cinquième parution du groupe danois. Emmené par les sémillants et très virils Martin Steene au chant et Kirk Backarach à la guitare, le groupe expose avec alacrité son amour du métal epico-gladiato-manowario-turisasien (et regardez cette pochette, n'est-elle pas hammerfallienne à souhait? :p): Tous, je dis bien Tous les titres sont des manifestes au true ; le seul, le vrai de vrai, l’unique. Ecoutez pour vous en convaincre le refrain "Metal man I am" sur le très explicite Kill for Metal et dites-moi pas que vous ne vous sentez pas toute chose.

Ce cd bien rempli est en effet une déclaration de guerre jusqu’à la tombe (hihi d’ailleurs To The grave est vraiment le titre parfait pour illustrer l’album !) Iron Fire déploie avec aisance des tonalités épiques barbarophiles et un power metal à influence speedesque sur les soli. Noan vraiment, on ne ressort pas indemne d’un Into the grave. Les influences notables d’HammerFall, Running Wild, Grave Digger et autres représentants valeureux et velus de la scène true sont exploitées avec classe et tous les titres sont convaincants (To the battle field un tantinet trop simpliste, tout de même). Si vous avez aimé le dernier Stormwarrior ou Turisas (Hail to Odin), dans une veine comparable mais pas similaire, vous serez conquis.
Iron Fire nous emmène en guerre, sans concession il enfonce le clou d'une carrière déjà remarquable avec des tubes live à décorner les boucs moldaves, on dodeline du menton, on headbangue et on lève le point: C'est simple, efficace, accrocheur mais des écoutes prolongées peuvent laisser apparaître le côté linéaire et répétitif des titres. Cette impression est surtout liée au chant bon mais unidimensionnel et quand le chanteur, très convaincant au demeurant, tente de moduler sa voix vers des grognements, c’est pire (Battlefield ou Cover the Sun). Néanmoins, cette absence de variation n’est pas un handicap majeur, surtout que l’enthousiasme et la simplicité naturelle d’une telle démarche rendent l’écoute très plaisante.

En même temps c’est IRON FIRE, le feu en acier :), on ne leur demande pas de sortir une trilogie conceptuelle jazz-atmosphérique sur la mort d’une étoile avec plein d’invités biélorusses.
Des riffs rugueux (the Kingdom) un rythme de marteau piqueur épileptique et des ponts ultra saccadés où on a envie de faire hé éh hé hé habillé en slip de fourrure et des refrains aussi fédérateurs qu’un surplus de frites à la cantine, voilà la recette déjà pratiquée depuis quatre albums par nos compères et ils le font tellement bien que leur ardeur est communicative : y’a de quoi fouetter les récalcitrants avec des ceintures en viscères de dindon.

-Noan M.Duck, c’est aussi interdit ça, comment ça trop tard ??? où est monsieur Edwin ?? M.Edwin ???? Bon bah s'il n'y a pas de rabatjoie dans la salle, aucune critique ?? Bon bah je vais conclure. Enthousiaste et fort d'une belle pochette digne des productions SF de la collection J'ai Lu, Iron Fire nous présente un To The Grave bien percutant.
Album vite écouté, vite digéré mais accrocheur, solide et bien vivant, cette publication marque une nouvelle étape de la carrière des Danois d’ Iron Fire dont nous espérons très vite un successeur qui sera disséqué au 8th Metal Music Congress!!.

0 Comments 09 janvier 2009
Whysy

Whysy

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