Vous recherchez quelque chose ?

Je pense qu'il n'est plus la peine de vous présenter Rhapsody et vous faire une introduction avec la vielle blague vaseuse du metal spaghetti à la sauce bolognaise, serait de mauvais goût...allez je ne vais pas plus vous faire patienter passons directement au but de la chronique, à savoir si il est bien ou pas bien ce nouveau Rhapsody...pardon! Rhapsody of Fire! On passera donc le passage assez ridicule du changement de nom qui reste au travers de la gorge de pas mal d'entre vous.  Avec leur précédent "live", à but lucratif, assez catastrophique, ils devaient se racheter auprès de leurs fans pour faire oublier cette mauvaise expérience. On nous promettait donc de l'epic...le monde se réjouissait d' un retour aux sourcex façon Dawn of Victory. Désolé de vous décevoir, mais Triumph of Agony a de Dawn of Victory ce que mon grand père à de Brad Pitt. Cet album est pour moi qu'une simple suite de SOEL 2, deux, trois surprises en plus... Avec ce nouvel album, le groupe ne va pas plus nous surprendre que ça, les mélodies et les hymnes et les trames orchestrales composées semblent être déjà entendues, on reste dans un esprit -trop- symphonique, mais pourtant toujours aussi bon! Rhapsody reste égal à lui même sans être copié. Et puisque la concurrence ne sonne pas à la porte, le groupe préfère se copier lui même.  Un album de Rhapsody sans introduction c'est comme une poule sans ailes...ça n'existe pas, Dark Kunor ouvre donc l'album, façon BO du Seigneur des Anneaux , puis s'enchaîne le titre éponyme de l'album qui nous fera beaucoup penser à The Dark Secret, surtout dans l'orchestration du titre. C'est beau et prenant. La guitare est généralement absente, hormis sur le titre le plus speed de l'album, Heart of The Darklands, on retrouve dans ce titres, les ingrédients qui nous ont fait frémir sur les premiers albums du groupe. Néanmoins, il faut le dire, l'album est assez mid-tempo dans son ensemble, peut être un peu trop et surtout, sur certains titres, on sent la touche Joey DeMaïo, qui façonne des morceaux en hymnes guerriers que l'on a plutôt l'habitude de retrouver chez Manowar. Le résultat n'est pas mauvais, certes, mais on sent beaucoup trop l'influence du producteur et Rhapsody of Fire comme des pantins. Trop mou est quand même le point négatif de l'album, on sent Alex Holzwarth se faire chier derrière sa batterie, plus aucunes techniques, juste l'enchainement "grosse caisse + caisse claire". Par contre les lignes de chants et mélodies le tout entraîné par l'orchestre, sont splendides, on reconnaît assez facilement cette puissance qui se dégage depuis près de 10ans sur les albums du groupe.  Je vous parlais, au début de la chronique, de "surprises". Ces surprises sont toutes réunits sur un même et seul titre long de 16mn comme nous a habitué le groupe. The Mystic Prophecy of The Demon Knight , est je pense, l'abum photo parfait de toute la carrière du groupe, tu y trouves la magie de Lengendary Tales, la puissance de Symphony of The Enchanted Lands, la violence de Power of The Dragonflame et le folklore de Dawn of Victory. Le duo Staropoli/Turilli arrive ici à son oeuvre la plus impressionnante de la carrière du groupe. Beaucoup d'entre vous risquent d'être surpris. je n'en dis pas plus...mais :) Le son est à l'image du groupe, énorme; bien mieux que SOEL2, l'équilibre entre les différents instruments est bien mieux rendus sur cet album, le métal symphonique n'a désormais plus aucuns secrets pour Alex et Luca.  Néanmoins, et malgré d'excellents points positifs, par le manque de prises de risques des compositeurs, l'album s'avère d'être de courte durée de vie. Pas plus de trois écoutes vous auront suffit pour avoir mis à nu l'album, il n'y a plus de surprise. Rhapsody fait du Rhapsody au point de s'auto-plagier. Dommage, car Turilli nous a déjà montré qu'il pouvait faire preuve d'originalité. Ils ont donc le potentiel, les moyens financiers que très peu de groupes ont. Par cet album, ils nous montrent en effet, qu'ils sont les leaders dans le style, il va falloir maintenant franchir une autre étape au prochain album. Et pour le live, à moins qu'ils embauchent un orchestre philharmonique, le rendu risque d'être désastreux... Duck

0 Comments 24 août 2006
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus