Vous recherchez quelque chose ?

Après un troisième album fabuleux, on se demandait bien à quoi allait ressembler ce Twilight In Olympus. Michael Romeo, le guitariste virtuose avait pris soin de prévenir ses fans en insistant sur le fait que cet album ne serait pas aussi bien fignolé que le précédent pour cause de label pressé et peu compréhensif. Et pourtant cet album est réussi. On se demande ce que ça aurait pu être si le groupe avait réellement pu prendre son temps et terminer cet album dans les règles de l’art. Mais cessons de nous torturer.  Cet album nous livre des mélodies entraînantes portées par la voix fabuleuse de Russel Allen. La technique et le progressif y sont plus présents que dans The Divine Wings Of Tragedy ; à travers le synthé mais surtout la guitare. Micheal Romeo maîtrise son instrument à la perfection, réalisant des soli ébouriffants que monsieur Malmsteen en personne ne renierait pas. Toutefois, Symphony X ne produit pas des albums de guitar héros, la composition restant le pilier central de tous les albums des américains.  Contrairement aux habitudes, tous les titres de cet album ne sont pas excellents. Certains d’entre eux tels que In The Dragon's Den, Lady Of The Snow restent légèrement en dessous d’autres titres. Citons parmis les meilleurs Smoke And Mirrors, bougrement accrocheur, Chruch Of The Machine aux chœurs envoûtant et Through The Looking Glass le titre long de l’album, alternant puissance et calme, 3 morceaux simplement géniaux qui méritent leurs places au Panthéon des titres culte du prog. Soulignons également le titre Sonata, emprunté au Moonlight Sonata de Beethoven, la petite fantaisie de Romeo, grand adorateur de classique devant l’éternel (en témoignent ses chemises à jabots).  Cet album restent néanmoins une excellente production et la légère déception des fans s’effacera bien vite avec la sortie de V, cinquième et excellent album de Symphony X.

0 Comments 26 octobre 2004
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus