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Le voici l’âge d’or des boucanniers teutons... En effet en 1987, alors que j’écoutais Chantal Goya ou Dorothée et que je chantais à tue tête «C’est comme un tremblement de terre, un typhon sur la mer...» (et surtout ne vous moquez pas de moi, on se souvient tous des paroles!!!), Running Wild sortait un disque exceptionnel, j’ai nommé «Under Jolly Roger». A cette époque je ne soupçonnais même pas l’existence de ce genre de musique (il faut dire que je n’avais que 5 ans!). Je n’ai découvert ce groupe que par le biais de leurs dernières productions (Rivalry, Victory, et Brotherhood) et même si les compos étaient sympathiques, il n’y avait pas de quoi fouetter le chat de la mère Denis!  Parlons donc de ce troisième album, une fois la galette placée dans ma platine j’ai à peine eu le temps de méditer sur le «WARNING! Loud sound Effect», slogan préventif des troubles auditifs que le disque pourrait causer à volume élevé, avant de me prendre une réelle claque... Je vous place dans le contexte, le premier morceau nous propose une petite intro qui nous fait penser à un abordage, coups de canons à l’appui, quand tout à coup, une cavalcade de riffs mélodiques prend le relais, puis Rock’n Rolf arrive avec sa voix assez rauque et bien plus rageuse que durant ces dernières années (je n’ai toutefois pas encore pu écouter leur dernier disque).  On a donc avec «Under Jolly Roger», un très bon titre qui nous donne le ton... Mais en fait, on se rend vite compte que ce rythme est tenu durant tout l’album, et tous les titres, je dis bien TOUS, vous prendront aux tripes. Mention spéciale pour "Raise your Fist", un hymne au métal qui est pour moi l’un des meilleurs morceau de heavy pur qu’il m’ait été donné d’entendre. L’album se termine sur "Merciless Game" un morceau speed où le guitariste (Rolf, c'est encore toi qui est à la gratte!!!) nous pond un solo très technique et d’anthologie qui dure près d’une minute, le chant étant assez en retrait sur cette plage. A noter que les gars de Running Wild (ou plutôt Rock’n Rolf!) étaient déjà dans le trip "Pirate" et qu’ils n’allaient presque jamais le quitter, un tel dévouement pour un concept ne peut que forcer le respect!  Bref, on est en présence de l’album parfait... dommage qu’il soit si court, mais cela est sans doute dû à la capacité du support de l’époque, j’ai nommé les bons vieux 33 tours! Je ne peux donc pas prendre ce critère en compte pour la notation, et donc je décerne la note maximale!!! Pour finir je voulais préciser que vous pourrez sans doute vous le procurer pour une bouchée de pain et pas forcément d’occasion, alors faites vous plaisir! Ne passez pas à coté de ce bijou ou de ce "DIAMONDS, DIAMONDS, DIAMONDS OF THE BLACK CHEST..." pour les initiés!

0 Comments 21 avril 2005
Whysy

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