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Souvenez vous, Adagio avait fait déjà forte impression lors de la sortie de son premier opus, Sanctus Ignis. Cet album leur avait grand ouvert la porte du panthéon du metal néoclassique rejoignant ainsi des groupes tels que Yngwie Malmsteen, Artension ou Symphony X.
Aujourd'hui, avec la sortie de leur nouvel album « Underworld », le groupe risque de devenir la référence du métal néoclassique, car on a affaire ici à un album monumental.
A sa tête, on retrouve rien de moins que l'un des meilleurs guitaristes au monde, Stefan Forté, accompagné de talentueux musiciens : David Readman au chant , Kevin Codfert au piano et au clavier, Franck Hermanny à la basse et Dirk Bruinenberg à la batterie.

Dès les premières secondes d'écoute, on remarque le travail titanesque que Stefan a apporté à son œuvre. En premier lieu, les chœurs jonchant l'album sont de toute beauté; le musicien ayant fait appel à l'ensemble vocal de Lyon, notamment sur le morceau Underworld. Ensuite, les parties de piano qui agrémentent l'album sont excellentes et entrent en parfaite osmose avec les autres instruments. Même s'il s'agit de métal néoclassique, on évite tous les clichés habituels du genre. Pas question de solos interminables et chiants qui s'apparentent plus à de la démonstration qu'autre chose. Justement, il y a ici un équilibre parfaitement dosé entre les mélodies et les parties instrumentales. Autre point fort: la voix de David Readman. Il prend des intonations de voix surprenantes qui s'étendent à une voix grave (ressemblance avec le chanteur de Symphony X), en passant par une voix plus douce (Promises) et ainsi nous enchante par ses qualités vocales. Enfin, du début à la fin, on est plongé dans une atmosphère sombre, jouissive mais aussi très variée. Que ce soit les parties de piano, les changements omniprésents de tempos, en passant par la voix black de Hreidmarr (chanteur d'Anorexia Nervosa), sur deux passages de l'album, les refrains mémorisables et directs ainsi que des riffs puissants, tout est là pour qu'on ne s'ennuie pas un seul moment.

Quelques morceaux se distinguent plus que les autres sur cet album : tout d'abord, la pièce maîtresse « Underworld » qui s'étend sur 13 minutes mais qui en parait 6 tellement le morceau est bon; le morceau From my sheep pour son agressivité donnant du souffle à l'opus, et le morceau « Promise », sorte de ballade mélancolique donnant des frissons.
Il s'agit d'un album assez complexe (Chosen et The Mirror Stage plus particulièrement ) et il vous faudra plusieurs écoutes pour en apprécier pleinement tous ses moindres détails. Mais au final, je vous conseille de l'acheter car même si vous n'êtes pas spécialement amateur de métal néoclassique, cette galette est tellement bien ficelée que l'on peut que l'apprécier.
Il existe aussi une version digipack d' « Underworld » réservée aux inconditionnels, mais ne présente pas de réels intérêts car à part la pochette, pas d'ajout de bonus…

0 Comments 28 mars 2004
Whysy

Whysy

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