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Comme le temps passe vite…… Votre fidèle serviteur se revoit encore en 2006, découvrant avec émerveillement le heavy métal mélodique de Bloodbound avec Nosferatu en chantant à tue-tête Can I Believe What I Saw At The Night, Can I Believe I was right!!The face of a demon with eyes turning black, Nosferatu!! Il me semble que c’était hier et pourtant près de cinq années ont passé…Plus que jamais le temps est un diablotin qui s’échine funestement à souffler sur le château de carte de la vie qui s’effondre dans un rire sardonique en projetant du sable qui glisse entre les doigts de votre serviteur qui se revoit en 1994 à Port Barcarès en train de faire des ronds dans l’eau comme une roue du temps sans essieux…. Ô maudit Cronos, pour toi le temps des hommes n’est qu’une vaine agitation qui passe en un clin d’œil…cependant amis lecteurs, sur Bloodbound comme sur le postérieur de votre belle, le temps n’a pas de prises, ils sont éternellement fringants : Qu’on soit en 2006, 2011 ou 2014 , le heavy racé et gentiment maléfique des Suédois sera toujours ancré dans les années 1980. Alors que peut nous proposer aujourd’hui le groupe pour la sortie de son quatrième album Unholy Cross?  Pour Bloodbound rien n’a changé: Les principaux traits de caractère de la formation sont restés en place: des titres efficaces, des refrains directs, et une pochette hideuse et hop l’affaire est dans le sac. Présentant un métal heavy et direct à souhait un tantinet typé horrifique à la Powerwolf mixé à la sauce HammerFallienne, la formation suédoise a su se faire un nom en récitant avec régularité des structures mélodiques directes et harmoniques, des hits heavy ou/et speed et en fait un peu tout ce que vous voulez… Avec Unholy Cross, Bloodbound continue son chemin de groupe caméléon-jukebox en reprenant des traits entiers de formations bien connues à travers des titres hommages-clins d’œil ou des incursions dans d’autres univers aisément reconnaissables: the dead of night et son solo joyeux et festif à la Halloween des citrouilles, In For the Kill et Together We fight bien templiers et guerriers à souhait, le maidenien The ones we left behind ou encore Edguy pour Reflexion Of Evil..C’est le syndrome cassoulet: on adore parce qu’on y retrouve plein d’aliments qu’on aime dans un joyeux fourre-tout qui épate les papilles. Ce n’est pas très personnel, encore moins original mais ç’est des plus familiers et ça rend cette musique proche, sincère et honnête.  Dans ce contexte, le changement de chanteur n‘a pas interféré avec les structures de compositions du groupe., Urban Breed s’en est à nouveau allé au profit d’un jeune loup Patrick Johannsson(homonyme du chanteur chevronné de Wuthering Heights) rugueux à souhait mais qui sait se muer en Tobias Sammet Bis (trémolo de Réflexion of Evil) Il ne remplace pas avantageusement son prédécesseur mais il sait grandement bien revêtir son costume facilité des interludes plombé de ohohoho (Together we fight). En fait quoi qu’il arrive, quelque soit l’instabilité du line up de Bloodbound, on a l’impression que rien ne peut changer dans cette formation: les parties rythmiques sont bien en place, les riffs introductifs font toujours leur petit effet dans une vaine Maideno-HammerFallienne et le groupe n’a pas son pareil pour créer des ambiances heavy-evil (Moria est un pur régal de chœurs en ohohohohoh, l’entame parfaite pour un album de heavy) mais, à la longue, on craint pour l’espérance de vie de tels albums.  Quatrième album et toujours pas de baisse de régime, seulement Bloodbound rentre dans les rangs, il ne surprend pas, ce que personne ne le lui demandait, mais les tubes sont bien pâlots et un certain manque de fraicheur (brother of wars) font que ce disque ne s’éternisera pas sur nos platines. Unholy Cross se veut la copie carbone de Nosferatu ou Book Of The dead mais ne parvient pas à égaler la fougue de ses glorieux prédécesseurs. Juste un bon moment, c'est tout.

0 Comments 25 avril 2011
Whysy

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