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Bonjour chers amis… C’est encore moi, la Dame à la Licorne (et pas Unicornia -_-) ! Remember ? Il manquait un Macbeth à mes chroniques, et comme ces temps-ci je n’ai pas été très présente à ce niveau-là, je me rattrape avec ce Vanitas. Nous y allons ?
Second opus de ces chers italiens de Macbeth, sorti en 2001, Vanitas marque un véritable tournant dans leur carrière et les sacre empereurs du metal gothique italien ! Le line-up de base est à présent fondé et seuls le claviériste et le lead guitariste changeront plus tard. Mais pour le moment nous avons affaire à Andrea aux claviers et à Alex à la lead guitar (pour les autres membres, jetez un coup d’œil à la chronique de Malae Artes;)). Sur leur site, le groupe qualifie ce second album comme étant plus agressif, tout en restant romantique… Ma foi, c’est assez vrai… Mais ce que j’ai surtout remarqué à l’écoute de cette œuvre, c’est une hétérogénéité certaine qui s’exprime par une grande variété des morceaux : en effet, on passe de ballades médiévales telles qu’Aloisa, à des compositions plus modernes, comme Fables qui n’aurait pas dépareillé sur Malae Artes, sans oublier des morceaux restant dans la veine du premier album, Romantic Tragedy’s Crescendo, je pense notamment à Lady Lily White, avec son côté très gothique, accentué par l’orgue, et sa voix black. Je trouve donc cet album un dessous des deux autres, on sent que Macbeth, à ce moment-là, se cherchait; il n’y a aucune unité entre les compositions, ce qui est assez déstabilisant…
Cela dit, les morceaux restent de qualité, plutôt accrocheurs pour la plupart. Le duo Morena/Andreas secondé par la voix black fait déjà son effet et les mélodies, sans être hyper techniques, sont riches et suffisamment complexes. Ecoutez Fables et vous serez conquis ! La marche nuptiale reprise en intro du morceau est prolongée de façon astucieuse et tout à fait réussie et on se trouve rapidement plongé au cœur d’un univers bien gothique, avec ses violons, ses claviers un tantinet macabres et ses riffs si particuliers. Les inconditionnels du piano comme moi noteront cependant l’absence de la ballade au piano, caractéristique de chaque album de Macbeth, ce qui est vraiment dommage, vu la qualité et la beauté de ces morceaux.
Autre petite déception, beaucoup de litanies, peu de chants… En effet, dans quasiment chaque morceau on a droit à des récits parlés, la plupart du temps de Morena, quelques fois en italien, et c’est un peu lassant à la fin. Cela dit, les connaisseurs pourront remarquer qu’à la fin du Green Orchestra, une voix féminine (Morena ?) ressemble étrangement à la voix de Carmilla, dans Bloodlust, le second volet de Vampire Hunter D. Euh, je m’éloigne, je m’éloigne…
Je vais donc terminer cette chronique en vous disant que Vanitas reste un album de metal gothique agréable, mais on voit clairement que c’est un album de transition, dans lequel le nouveau Macbeth cherche encore son identité. Et quand on voit le résultat qu’est Malae Artes, on se dit que ça valait la peine qu’ils soient passés par là. Donc je vous conseille ce Vanitas, car il vaut quand même le coup qu’on y jette une oreille, mais si vous deviez acheter un des trois albums, c’est le dernier que je vous recommanderais… Cela dit, la cover est quand même magnifique ! Jugez par vous-mêmes!^^

Bonne écoute !^^

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 14 décembre 2005
Whysy

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