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La BIG, la BI-BIG,la Mega BIG, La BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiG Radio!!

- Bienvenue, chers auditeurs, à l’antenne de la BIG radio pour encore deux heures de métaaaal!!Ici Billpeluche avec aujourd’hui Baygonia, la nouvelle sensation dark-poitevine dont la basse a été enregistrée au studio de Jean Marie, les grelots et nos gros lots hahahah ...hum..au Jardiland de la Rn 20 et le concept d’un moustique boulimique et assoiffé de sang du marais poitevin a été soufflé par un graffiti du stade Rudy Völler de Saint Pougny mais c’est l’heure de la proposition musicale de Poireauboy qui va nous parler du quatrième album d’un sextette suédois, Celesty.

- Et ils sont tellement suédois qu’ils sont finlandais mais Celesty est effectivement l’un des fleurons de la scène speed mélodique scandinave. Le groupe présente son quatrième album et vraisemblablement son meilleur à ce jour. Vendetta a en effet la particularité de résumer le savoir faire des trois précédents opus en le portant à un degré nettement supérieur. Et les jeunes se sont donnés les moyens avec l’apport majestueux d’une chorale et d’un véritable orchestre qui ont enregistré avec eux en studio ou au conservatoire de Tampere.

Cette expérience n’est pas unique depuis les disques avec orchestres de Metallica, Scorpions ou le Lingua Mortis Orchestra de Rage mais cela reste assez rare surtout que pour le coup, il ne s’agit pas d’une relecture de titres metal à la sauce symphonique mais de véritables compositions pour orchestre. Cette entreprise qui rappelle le travail titanesque de Fairyland ou Underworld pour Adagio est tellement soignée que si UNE seule comparaison devait prévaloir, ça serait du côté de Nightwish (The Poet and the Pendulum) qu’il faudrait chercher.
Et le résultat est exceptionnel et atypique : Les orchestration multiples et foisonnantes présentes sur tous les morceaux donnent de l’élan, de l’éclat, du relief à la musique de Celesty. La profondeur de la chorale révèle aussi la qualité de ce speed orchestral néo classique qui n’a pas oublié d’être grandiloquent, tour à tour épique ou pompeux (dans le sens noble du terme) pour notre plus grand bonheur. Ecoutez bien Billpeluche, l’orchestre dirigé par Kimmo Tullila contient des violons, des violoncelles, un tuba, une clarinette, un haut bois…

-oui et y’a pas des gro-lots ??? ;)
-Ha ah !! euh non!Mais nous avons plein de réactions de nos auditeurs, je vois que l’album déchaîne les passions : alors tout d’abord un message de 1515 qui dit :

-Celeeeeeeeestyyyyyyyy, c’est géniaaaaaaaal!!oui ça vaut pas ReinXeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeed mais c’est grooos comme un hulk Hogan balonné par trois choucroutes…

-Oui, un autre message de Skyzocat, alors il vend sa cafetière et… ah Oui,Non, Oui, Ah !! J’entends sur mon oreillette que nous avons en direct, l’eminent spécialiste de musicologie, le professeur Schmutz, à vous professeur, nous vous écoutons !!

-Merci mon petit poireauboy!!Oui, derrière cette éloge légitime de la dernière réalisation de Celesty, il convient de signaler que Vendetta entérine un déplacement géostratégique du Speed métal à clavier. Dans le monde bipolaire Italo-finnois, il semblerait que l’arrêt provisoirement définitif de Rhapsody Of Fire et du tarissement des légions de formation castrato-sousproduites consacre la domination des lappons !! et c’est bien joué de leur part, d’ailleurs comme un pied de nez à leurs voisins transalpins, ils ont appelés leur œuvre d’un nom latin,cagoulé et insulaire Vendetta.
Propre mais pas léché, le son Finnois impose ses mélodies denses mais pas bordéliques: nous avons affaire à des compositions structurées, c’est travaillé, en partie néo classique mais on ne sent aucune pesanteur ni démonstration de chemises à jabots ni de perruques poudrées, c’est speed mais c’est brut et soigné !D’ailleurs le chant est remarquablement pas surjoué, Antti Railio a une voix chaude qui ne joue pas dans la catégorie traditionnelle du vibrato de castagnette. Il sait être hargneux, volontaire, dynamique et il est secondé par des magnifiques chœurs féminins sur Feared by Dawn et Lord o(f this Kingdom) ou encore sur Legacy Of Hate part III (soit dit en passant le meilleur des Legacy of hate), titanesque, opératique, tourmenté et enflammé !! Doté de passages super efficaces, c'est la meilleure composition fleuve depuis Gargoyles, angels of darkness du Power of the Dragonflame ou de the Odyssey de SymphonyX. Et pourtant que ce genre d’exercice est exigeant. Celesty a éradiqué toute lourdeur patissière de sa musique, écueil inhérent au style, au profit de mélodies enlevées, riches et intéressantes (quelle durée de vie, les enfants, nous propose ce Vendetta prolixe et relevé).Ça farte les cantinières !!

-Merci professeur, oui 1515 :
-Celestyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy lml
-Bon tu le coupes lui!! voilà,ça s’est fait !!

-Mais la principale qualité de Vendetta est d’avoir su en dépit de la complexité des titres dégager des compositions ramassées, efficaces et percutantes. Et oui chers auditeurs frémissant du téton, seuls les tubes, mémorisables et endiablés sont importants :
Que serait Sabine Paturel sans les bétises ? Et le nec plus ultra en la matière vient avec l’Hymne like Warriors !!un hymne tonitruant avec une introduction orchestrale survitaminée qui dépoussière les mère Denis et un refrain épiquo-poilu qui fait serrer les poings !! Et Euphoric dream !! Un autre tube qui à lui seul justifie l’achat de l’album !! Il peut quasiment être comparé à un coup de tête à Materrazi, ça ne change pas grand chose mais ça soulage, ça défoule, ça donne la banane ! Des titres pleins d’entrain, d’enthousiasmes et dont le dynamisme n’est nullement altéré par l’orchestre. Regardez Fading Away, single de l’album tiré en clip, c’est pêchu, léger et mélodique. C’est le tour de force des finnois, avoir su utiliser les instruments classiques sans pesanteur, ni lourdeur superfétatoire. Les rythmes sont heavy, parfois sombres et enfin, résolument modernes comme l’atteste un Dark emotions, ou un Greed and Vanity (titre power coloré de rythmiques martiales et clavier atypique). Les titres sont d’inspiration power métal mais quelques touches novatrices incorporées avec tact renforcent la diversité de l’album : Voix à l’hygiaphone de Fading away, break des claviers et voix black sur Legacy of hate. Bref, ce n’est pas vu et revu, c’est unique !

Celesty dézingue ainsi les pique assiettes à coup de moules à gauffre flambée et invente le speed metal céleste !!! (oh oh huhuhu, merci Billpeluche)Un Très, très grand album de 2009.

0 Comments 02 juillet 2009
Whysy

Whysy

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