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On va débuter la chronique avec une blague de bien mauvais goût, mais qui au final résumera pas mal l'album. Avec VII, j'At Vance pas beaucoup, je recule même. Olaf Lenk m'a un jour avoué, lors d'une de mes nombreuses interviews foireuses où la bande de mon dictaphone s'est décidée de me faire faux bond, qu'il ne comptait pas faire autre chose que la musique qu'il aime faire...c'est tout à son honneur, et qu'il fallait pas espérer d'évolutions majeures dans la musique du groupe...là ça l'est moins. Forcément, quand tu entends ça, tu t'attends à ne plus être surpris, tu n'es même plus impatient d'entendre un nouvel album d' At Vance. Ma seule hâte aura été de découvrir le nouveau, l'illustre inconnu et troisième chanteur, Rick Altzi. Ce mec je ne le connais pas, je tape "Rick Altzi" sur google, je tombe sur son site officiel et j'apprends juste qu'il faisait des tributes bands à Malmsteen. Ca tombe bien puisque son prédécesseur, Mat Levens a fait partie, durant un temps, de la tribu de ce même homme chevelu. Et y'a pas à dire, Olaf, il choisit pas de la merde comme chanteur; après un Oliver Hartmann et Mats Leven, je vous laisse deviner la qualité de ce dernier dont la charge est de surpasser ses prédécesseurs; en fait c'est simple il se serait appelé Oliver Leven que cela ne m'aurait pas étonné!  Côté musique et bien c'est toujours aussi carré, on sent encore l'influence musique classique bien présente et la production fait honneur et ce, depuis 10ans maintenant. Le problème c'est que j'ai l'impression d'écouter le même album depuis quelques années. Alors qu'avec Evil In You on sentait un Olaf qui voulait aller au devant, confirmé ensuite par un Chained des plus efficaces, alors qu'avec VII on fait un grand bon en arrière. Les titres speed, aussi bons soient-ils, n'ont vraiment plus rien de surprenant. Les ballades, aussi jolies soient-elles, n'ont plus rien d'émouvantes. C'est comme si vous connaissiez la fin d'un film sans l'avoir commencé, n'est-ce point frustrant? Olaf n'aurait-il plus d'inspiration? Que se passe-t-il?  Ceci est d'autant plus frustrant que Olaf Lenk possède une habilité hors normes de la 6 cordes. Techniquement irréprochable, Olaf excelle dans son art. On aurait aimé qu'il emprunte, comme à son habitude, quelques notes à Vivaldi histoire de faire renaître la flamme du classique dans le coeur des métalleux, mais en vain.  Quoi de plus à dire sur un tel album. Difficile à juger quand même, c'est vraiment bien fait, les titres sont prenants, la production du tonnerre, un chanteur qui atteint des sommets, mais...mais je préfère me repasser un bon vieux At Vance avec Hartmann au chant. L'album est très bon en soit, mais mise à part deux trois titres qui sortent vraiment du lot, et encore (Golden Leaves, Shine, Breaking The Night), les habitués du groupe se lasseront très vite de l'album alors que ceux qui ne connaissent pas le groupe peuvent s'essayer à ce VII, ils y découvriront un groupe bourré de talents et voudront en savoir plus. At Vance un groupe qui dit "sexy" avec la dent qui brille... sont forts ces allemands...Duck

0 Comments 19 juin 2007
Whysy

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