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Derrière le nom Vindictiv se cache celui de Stefan Lindholm, un illustre inconnu. Ce guitariste compose les premiers morceaux de Vindictiv en 2004 et les travaille avec le chanteur de Seventh Wonder : Tommy Karevik, le claviériste Pontus Larsson et le guitariste Johan Larsson. En 2005, une démo est prête et le groupe décroche quelques contrats à la suite de chroniques positives. Entre temps le line-up se complète avec l’arrivée du bassiste Nalle (Grizzlyballe) Påhlsson et le batteur Mikael Wikman.  Le chanteur sera finalement le célèbre Goran Edman ayant déjà officié dans Brazen Abbot ou encore sur les albums de Yngwie MalmsteenFire And Ice et Ecclipse. Et ce n’est peut-être pas par hasard si le guitariste Stefan Lindholm a fait appel au service de Goran. Je m’explique, le musicien nomme parmi ses influences l’inévitable Yngwie Malmsteen, à qui l’on attribue souvent le style néoclassique. Stefan citera aussi Steve Vai mais je vous avouerai qu’il a davantage pris de Yngwie.  Le style Malmsteen a eu son heure, aujourd’hui des enfants de cinq ans tournent des vidéos youtube exhibant leur virtuosité sur les compositions du célèbre guitar hero qui sait toujours faire baver les débutants, mais qui désormais impressionne beaucoup moins. Et de la démonstration technique, c’est ce que nous offre Stefan. Des descentes en veux-tu en voilà. Le jeu n’est pas original pour un sou et nous rappellera la fluidité du maitre Suédois ou encore d’un autre disciple du style Malmsteen j’ai nommé Mikael Romeo qui lui a su l’exploiter. Pour ce qui est du reste, il ne faut pas aller chercher très loin. Quelques nappes de claviers, une rythmique heavy un poil saccadée puante de banalité. Les compositions forment une sorte de remplissage, de cadre aux exercices techniques du guitariste.  Et Goran dans tout ça. Et bien, les compositions exploitent assez mal son chant. On a un peu l’impression d’écouter toujours le même morceau. Des descentes de manches sans intérêt se succèdent, toujours aussi prévisibles, comme si Stefan était frappé par le syndrome Yngwie Malmsteen. Et cette envie maladive de faire cavaler ses doigts sur le manche sera de partout, puisque toutes les compositions sont l’œuvre de Stefan.  Les compositions manquent cruellement d’accroche, même si le chant est plutôt bon, il manque de variations. La batterie n’apporte rien aux compositions et sert en quelque sorte de boite à rythmes, et les claviers restent tristement discrets donnant une couleur musicale aux morceaux sans réellement avoir une présence fondamentale.  J’aime autant vous dire de ne pas acheter cet album. On met ici en avant un jeu de guitare vu et revu. On dirait un sou produit d’album instrumental. Comme si l’homme n’avait pas les moyens de soutenir l’attention par son seul jeu, alors il s’est adjoint les services d’un chanteur dont il pouvait être sûr qu’il allait assurer. Si les fans de Malmsteen associent à Goran Edman celui le nom du guitar hero, cette nouvelle association ne fera pas illusion. Conclusion : album creux.  Dreamer

0 Comments 07 mars 2008
Whysy

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