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L’après Dickinson s’avère être une rude et difficile période pour nos compères de la vierge de fer. X-Factor fût plutôt fraîchement accueilli par les fans, et la tournée qui a suivi ne les a pas rassurés sur les capacités de vocalise de notre ami Blaze qui a du mal à suivre sur les compos « dickinsonnienne ». Alors c’est bien avec la peur au ventre que l’on attend la nouvelle offrande de nos amis britanniques, et ce n’est sûrement pas le premier single sorti avant l’album The angel and the gambler qui va nous rassurer (très mauvais choix pour un premier single). Finalement, après la première écoute, on se sent soulagé. L’album, s'il est loin d’être original, reste bon (voire très bon sur certains titres). Le tout commence par un Futureal , classique speed et efficace qui nous met de suite dans le bain. Arrive le fameux The angel and the gambler ….. et là on retombe tout de suite! En effet, c’est long, trop long, vraiment on ne peut pas dire que Sir Harris fut très inspiré sur ce titre que l’on ne retiendra pas (d’où le très mauvais choix du management de le transformer en premier single).
Heureusement, Ligthning strikes twice déboule, bien "rentre dedans", il remet les choses à leur place. The Clansman va se placer directement dans la longue, très longue, liste des classiques du groupe, morceau épique taillé pour la scène pour être repris en cœur par les fans. When two world collide pour moi reste un titre réellement sous estimé tant je le trouve excellent, avec une montée progressive et un refrain du plus bel effet. Après cet enchainement dévastateur, la tension va diminuer sur les derniers titres de l’album même si on peut noter les sursauts speeds de don’t look to the eyes of a stranger . L’album se termine sur le très mélancolique como estais amigos magnifiquement interprété par Blaze. Au final, si cet album ne brille pas par son originalité, il a au moins le mérite de rassurer les fans sur la capacité de Maiden à encore pouvoir composer de bons albums. Même s'il ne se hisse pas au niveau des brulots des années 80, celui-ci est bien supérieur a No prayer … (y a pas trop de mal) et reste à mon avis supérieur a Fear of the dark. L’ami Blaze progresse de jour en jour mais n’arrive toujours pas à se défaire de l’ombre de Dickinson toujours planante. Le manager Smallwood le sait bien et va tout faire en coulisse pour que Dickinson puisse réintégrer le groupe et cela au détriment de Blaze qui se donne à fond dans le groupe… Malheureusement, ses efforts seront vains et la joie du retour de Bruce fera vite oublier les années Blaze, mais je tiens cependant à rendre hommage à ce chanteur qui a permis à Maiden de survivre pendant ces années difficiles, qui heureusement va savoir rebondir dans une carrière solo nous délivrant d’excellents disques… Au nom de nombreux fans je vous dis encore merci Mr Blaze.

0 Comments 07 août 2005
Whysy

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