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Vision est le sixième album de Stratovarius. Et aussi le meilleur. Et même carrément le meilleur album de speed métal que cette terre ait portée (ça n’engage que moi hein…). Il s’agit d’un concept album basé sur les prophéties de Nostradamus ayant pour thème l’avenir de l’humanité. Tout un programme. Mais écoutons plutôt. The Kiss Of Judas est un titre mid tempo, bizarrement terriblement entraînant qui nous révèle une des nombreuses qualité de la formation : l’art de faire du speed sans speeder. Ne traînons pas et enchaînons sur Black Diamond, qu’on ne présente plus (mais que je vais quand même présenter). C’est une véritable œuvre d’art : une hymne que l’on scande à tue tête. Mes hommages à M. Tolkki, compositeur de ce petit « riff » de clavecin aux sonorités si caractéristiques qui ne cesse de faire « tididuididuididididui… » dans votre tête longtemps après la fin de la chanson. C’est diabolique. Après le très heavy Forever Free, nous découvrons la première ballade de l’album : Before The Winter ; un joli titre débordant de nostalgie comme sait si bien le faire Stratovarius. Legion, le cinquième titre est vraiment très entraînant, on ne peut pas en dire autant de The Abyss Of Your Eyes qui, bien qu’étant très réussi, passe un peu inaperçu au milieu de tous les chefs d’œuvre de cet album. Les titres s’enchaînent avec le très shreder Holy Light, l’ébouriffant Paradise et la deuxième et dernière ballade de l’album : Coming home. Le tout s’achève sur Vision ou nous avons le privilège d’entendre en direct les prophéties de M. Nostradamus lui-même…quelle chance quand même… Stratovarius, se précise avec le temps, c’est un vrai bonheur ; alors Vision serait-il l’album de la maturité ? Peut-être : les musiciens s’affirment, ils sont présents, et chacun apporte sa marque de fabrique. Malheureusement nous savons ce qu’il en est aujourd’hui ; les finlandais ne sont plus aussi unis et la vie du groupe ressemble à présent à un feuilleton télévisé un peu douteux. La carrière de Strato est déjà splendide, et beaucoup de leurs titres sont et resteront cultissimes. Peut-être faut-il savoir s’arrêter avant d’aller droit dans le mur. Je vous laisse réfléchir là-dessus.  Line Up :Timo Kotipelto : chant Jens Johansson : clavier Jari Kainulainen : basse Jörg Michael : batterie Timo Tolkki : guitare

0 Comments 24 novembre 2004
Whysy

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