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"Upon the forsaken world of Acheron, the Archer is exiled from his tribe. In his solitary wanderings, he makes a singular discovery within an ancient ruin..." Il y a quatre bonnes raisons pour lesquelles THE SWORD commence à quitter son statut de band underground et à devenir un groupe de plus en plus connu. En premier lieu, le titre Freya (tiré du premier album Age of winters) est disponible avec Guitar Hero II, deuxièmement la chanson Celestial Crown fait partie de la bande son du film "Jenifer’s Body" ; terzio : The sword était en première partie de Metallica pendant deux tournée (European Vacation Tour et World Magnetic) et actuellement encore (du 15 au 26 septembre 2010) ces musiciens épaulent « The horsemen » en Australie et Nouvelle Zelande. Dernière raison : ce nouvel album WARP RIDERS est une pure tuerie.  The sword est une formation américaine (du Texas) qui évoluait dans un registre stoner / doom. Les deux premiers albums étaient bons mais sans plus même si leur deuxième, Gods of the earth (2006) a rencontré un bon succès au niveau européen il restait un peut brouillon coté production.  Voici que le cru 2010 remet les pendule à l’heure et nous présente un virage plus metal, plus heavy et thrashy du combo. La pochette complètement décalée et réussie nous montre un vaisseau spatial qui vole entre des astéroïdes et sur le fond on entrevoit une planète, un soleil et en contrebas des étoiles. Warp Riders s’articule comme un concept album qui relate l’histoire d’Ereth un jeune archer banni de sa tribu sur la planète Acheron. Cette planète a une particularité : le phénomène de « tidal locking » c'est-à-dire elle ne tourne pas sur elle-même donc il n’y a pas d’alternance jour / nuit mais elle affiche un coté toujours lumineux face à ses trois soleils et un coté éternellement sombre. Dans son exile Ereth rencontre le « Chronomancer » un être étrange et intergalactique qui peut l’aider à recréer l’équilibre cosmique.  Le plus de ce concept : il n’y a pas de voix narrante, pas de voix off qui nous conte l’histoire et donc l’album ne souffre pas de ce que l'on peut appeller le « défaut du livre audio » c’est-à-dire que au bout de plusieurs écoute cette voix nous gâche le plaisir. En même temps il n’y a pas de bruit de fond style espace lointain ou sabre laser.  On est face à 10 compositions complètement abouties. Les instrumentales "Acheron/Unearthing the Orb" et "Astraea's Dream" mettent la barre très haut : inspirés, solides, envoutantes tout en gardant un coté heavy limite thrash. Ensuite les riffs sont tellement simples et directs qu’on est obligé de penser à Black Sabbath. Même la voix de J.D. Cronise est un clin d’œil à Ozzy Osburne. Clin d’œil et pas plagiat rassurez-vous. Night City, ou (The Night She Cried) Tears Of Fire sont deux titres à la Diamon Head et teintés de nostalgie. L’album est homogène, avec des compositions à tiroirs qui mettent en valeur l’inspiration et la qualité des musiciens : on pense surtout à "The Chronomancer I: Hubris" et "The Chronomancer II: Nemesis" : ces compositions sont un mélange réussis de ce que faisait de mieux Iron Maiden et Metallica. L’instrumentale "Astraea's Dream" met l’accent sur ces aspects heavy / thrash: la rythmique semble sortie de l’ampli de James Hetfield et les solos qui se croisent rappellent l’instrumentale incontournable « Losfer words » de Maiden.  En particulier il faut faire l’éloge de Trivett Wingo qui fait un travail remarquable à la batterie. L’album nécessite de plusieurs écoutes pour l’amadouer et l’apprécier dans sa totalité et sa beauté.  Nous tenons ici un mix de doom, heavy, stoner, thrash, très réussi : une bonne claque et une bonne surprise !  PS : Nota - pour les aguerris en astronomie : le nom de la planète de l’exil d’Ereth s’appelle Acheron qui se trouve être le nom d’un des fleuves de l’enfer de la mythologie grecque. Le passeur de ce fleuve, toujours selon la mythologie s’appelle Charon. Charon est aussi l'une des lunes de la planète Pluton et Charon présente le phénomène de « tidal locking » dont on a parlé plus haut. Vrai et fiction se mélangent agréablement dans ce disque Science-fiction !  wanderer

0 Comments 19 septembre 2010
Whysy

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