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Crack Ov Dawn voit le jour à l’aube de l’année 2002 des cendres de divers groupe de rock à l’avenir orageux et incertain. Dès les prémices nos parisiens décident d’explorer de nouveaux horizons musicaux en mélangeant plusieurs ingrédients : une solide base rock et des refrains popisants, entêtants à diverses influences métal dans les guitares. A cela s’ajoute une esthétique gothique soignée et une attitude professionnelle.

Le premier album sort dans les bacs courant 2004 et remporte un certain suffrage auprès de la communauté métal. Cela n’est pas très surprenant lorsque l’on sait que Vinnie Valentine, l’homme des back vocaux, est en faite Hreidmarr (Anorexia Nervosa) absent de ce second disque. Deux ans après Crack Ov Dawn semble avoir musicalement beaucoup progressé. « White Line » est un album à dominante lente, très mélodique et beaucoup mieux construit. Le songwriting s’est amélioré alors que l’on sent un groupe plus mûre et qui petit à petit se découvre et devient plus personnel. Les chansons semblent moins juvéniles et incorporent de nouveaux éléments dans leurs structures telles des introductions soignées au piano « From My Shades » ou d’autres plus éléctros « Nightstar ». Le groupe utilise également de nombreux samples et autres guitares acoustiques afin d’aérer ses chansons. Des chansons très simples dont les refrains sont bien écrits et savent rester en tête.

De plus l’album est très varié et de nombreuses chansons parviennent à sortir du lot. Tout d’abord les ballades « From My Shades » et « White Line » sont excellentes, très loin des clichés habituels elles ne sont ni pompeuses, ni affreusement tristes mais elles sont justes belles. D’autres chansons sont plus rythmées comme « Nightstar » ou « Bastard City » et marquent un contraste intéressant. Le groupe alterne donc des chansons rapides avec de nombreuses ballades. Mais il existe une 3e catégorie, celle des chansons plus “progressives” qui alterne phases lentes et rapides telles les excellentes « Don’t Die Again » ou « Not 4 Fun »… Mais la palme de la meilleure chanson revient sans conteste à la dernière « New Dead World ». Elle illustre à elle seule tout le potentiel du groupe et sur plus de 6minutes elle passe de l’atmosphérique au rock tout en se montrant très touchante. C’est alors que l’on sent à quel point le groupe a mûrit, et on en vient presque à regretter que toute ne soit pas de cet acabit.

Toutes les chansons sont courtes et peu complexes, de format radio pour la plupart, nous feront donc l’impasse sur la technique qui même si honorable ne révèle aucune prouesse musicale qui ne retiendra votre attention. En revanche le chanteur est excellent. Sa voix est originale et très personnelles, ses lignes de chant sont justes et bien écrites. Sa voix est toute en finesse et il module son timbre selon l’émotion. L’autre point fort provient des paroles. Toutes au second degré, ici c’est l’humour qui prime. Les thèmes sont simples : les femmes, la drogues, les femmes, le sexe, et encore les femmes… La gente féminine en prend pour son grade dans de nombreuses chansons et c’est à mourir de rire ! D’ailleurs rien que le nom de scène des zikos annonce un groupe très sérieux… Merci de faire une ovation à Britney Beach (chant), Sexy Sadie (lead guitares), Spicy Sky (guitares), Mallaury Murder (basse) et Xander Xanax (batterie).

Ce second disque montre un groupe plus mature mais dont le potentiel n’est pas encore pleinement exploité. Je pense sincèrement que d’ici le 3e album nous pourront avoir un album encore meilleur d’où cette note qui peut paraître sévère ! Bien ! Mais peut encore mieux faire !

...TeRyX...

0 Comments 15 septembre 2006
Whysy

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