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Je ne peux décemment pas commencer cette chronique sans rendre auparavant hommage à Gounouman puisque c’est lui qui m’a fait découvrir avec le titre Erdbeermund (véritable tuerie que je conseille à tout le monde) ce groupe excellent qu’est In Extremo. Donc voilà, cher Faunet, je te remercie chaleureusement ! Je vais tenter de faire de mon mieux pour retranscrire la qualité de cet album que tu m’as gentiment laissé !

Bon rapidement, In Extremo est une formation allemande qui pratique un folk metal puissant et légèrement teinté d’indus. Et vous savez quoi ?? Le chanteur se nomme… Das Letzte Einhorn, ce qui veut dire « La dernière Licorne » !! Si c’est pas un groupe qui m’était prédestiné, ça ! Bon je vous présenterais bien tous les membres, mais sachant qu’ils sont 7, après on va me reprocher de faire des chroniques trop longues ! Sachez quand même que tous sont polyvalents et qu’ils pratiquent au moins six instruments chacun ! Balèse, hein ?

Alors musicalement, qu’est-ce que ça donne ? Du pur folk allemand puissant et toutefois moderne et surtout, incroyablement riche ! En effet, là c’est pas un petit violon par ci et quelques airs de cornemuse par là ! Non ! On a droit à un large panel d’instruments traditionnels tels que la cithare, des cornes, des trompes et une variété infinie de percussions en tout genre. Mais ne prenez pas peur, on a quand même une guitare électrique, une basse et bien sûr une batterie ! Bah oui, le côté indus il tombe pas du ciel ! Il faut bien que l’énorme puissance de la musique de In Extremo soit étayée par une basse et les riffs lourds et carrés d’une guitare ! De même, le côté moderne ne vient pas des instruments folkloriques ! Par contre, ces derniers, avec leurs accents celtes et traditionnels, donnent au metal du groupe toute sa personnalité ! En effet, la fraîcheur des instruments à cordes (désolée je ne connais pas leur nom à tous) contraste de manière judicieuse avec le côté « allemand » apporté par la guitare et de la basse (on le ressent bien sur Mein Kind). De plus, les instruments folkloriques donnent un côté entraînant et joyeux à la musique, tout en étant en harmonie avec la dimension metal (Küss Mich, Nymphenzeit).
J’ai précédemment évoqué l’identité allemande qui baigne la musique de In Extremo. Mais je dois bien avouer que ce côté germanique s’appuie essentiellement sur la voix du chanteur. En effet, son timbre rauque et grave sonne typiquement allemand et s’accorde parfaitement bien avec le genre du groupe car il est suffisamment puissant pour suivre le folk endiablé de ces messieurs d’outre-Rhin.

Pour terminer, si vous n’avez aucune connaissance en folk, que vous avez envie de vous y mettre je vous conseille vivement In Extremo ! Du fun, de la puissance, de la richesse, bref tous les ingrédients sont présents sur 7 pour faire de cet album une véritable bombe !
Bonne écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 22 février 2007
Whysy

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