Les petits suisses ne cessent de surprendre, après le fabuleux goût banane, voilà qu’ils nous achèvent à grands renforts d’un mélange pêche-abricot... je ne parlerai pas du « raisin-poire » que j’ai goûté il y a peu et qui laisse encore mes papilles en extase !!!

Une belle introduction qui symbolise le pays helvète à merveille, l’improbable « force vive » actuelle du métal mélodique !!!

Imaginez donc... Comment comprendre que ce petit pays de moins de 8 millions d’habitants propose coup sur coup deux albums d’une qualité rare ?

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que Pertness, nouveau venu sur la scène métal (les fidèles du site ont déjà dû entendre parler de ce groupe monstrueusement doué !), m’a touché en plein cœur, par contre si je vous dis qu’un deuxième groupe suisse vient tutoyer les sommets, et que ce groupe s’appelle Crown Of Glory, j’imagine bien que j’attise votre curiosité !

Sorti de nulle part, malgré une démo et un E.P de qualité, le groupe s’impose en un coup de cuillère à pot et vient tutoyer les sommets, fort d’une signature chez Metal Heaven Records.

La recette est simple, une ligne directrice mélodique, des musiciens doués et une prod’ de qualité suffisent à comprendre l’ampleur du phénomène ! Oui, mais voilà Crown Of Glory c’est bien plus que ça, la plupart des morceaux ne sont pas simplement bons, ils sont jouissifs ! Que l’on parle de l’efficace « The Calling », des mids-tempos inspirés tels « Inspiration  »... au titre évocateur ;)... (Un morceau que l’on pourrait qualifier d’intense de par sa montée en puissance et son final haut en couleurs musicales) ou « Mirror, Mirror  ». Que dire des hymnes contenus au sein d’un « Pathfinder  » et « Anthem Of The End  » avec son intro clichesque mais attractive... pas un défaut ne viendrait entacher un si belle copie !!!
Chaque titre est travaillé à l’extrême et chaque écoute distille une petite subtilité que l’on n’avait pas notée auparavant, les ambiances aux claviers sont simplement magiques et Phillip Meier impose son talent tout du long de la rondelle !
Du côté des vocaux, Heinz Muther se rapproche du grand Oliver Phillips que les fans de prog’ connaissent bien, bien que parfois limite sur quelques passages (« See You Rise »), il impose avec maestria son timbre sur des titres plus calmes...
Bien peu d’ombres au tableau, je vous avais prévenus dès le début, voici un groupe qui a de l’avenir. On pourra toujours reprocher quelques imperfections, avec une fin d’album « à la Hammerfall » en référence aux deux premiers albums du groupe, une rondelle qui se clôt donc par LA ballade mielleuse... une ballade que l’on se surprend finalement à apprécier... j’étais pourtant parti avec un gros « à priori » à l’entame des premières notes de piano...

Non décidément on ne peut pas reprocher grand-chose à ce disque, et c’est avec un grand plaisir que je décerne la note quasi parfaite à cette belle découverte !!! Et puis pour une fois qu’un groupe de power ne mise pas tout sur la pochette, ça fait plaisir !!! Et il faut dire que là le pari est risqué, car séduire avec une image digne du mythique Wolfenstein 3D, fallait oser... En résumé, voici un disque à écouter d’URGENCE !!!