Sois clair PapaDuck, Thorn Eleven, à part le nom, tu connaissais pas. Exact, et je m’attendais même à du néo. Mais bon, c’en n’est pas.
La basse – bien mise en avant – et la guitare forment d’emblée un mur massif et continu, créant un sentiment d’oppression et la certitude qu’on ne va pas ressortir super joyeux de cette écoute. La voix de David Becker me fait croire un instant que Ian Astburry ( THE CULT) est derrière le micro. Excellente impression, donc. Une fois que le trio est à pied d’œuvre, une mélancolie certaine semble vouloir se dégager de prime abord…. ( pas très gai tout ça !).
Mais pourtant, une magie opère, peut-on parler là de « mélancolie positive » ? En l’absence de tout solo cristallin et rassérénant de clavier ou de guitare, cela tient aux mélodies bien réelles et suffisamment punchy qui sauront vous empêcher de broyer du noir au bout de cinq minutes.
Une excellente découverte pour moi que je conseillerais – puisque j’en parlais un peu plus haut- à ceux qui apprécient THE CULT et à ceux qui voudraient découvrir que le métal n’est pas forcément mis en boîte chez Fredman ou chez Finnvox et ne se chante pas forcément avec une voix qui porte haut.PapaDuck