Vous recherchez quelque chose ?

En un mot : sublime !

Mais ce seul mot peut-il vous convaincre ?
A l’évidence, non... Alors que dire de plus ?

Magique...
Car seul un duo d’alchimistes (en l’occurrence Steven Wilson et Aviv Geffen) est en effet capable de transformer, non pas le plomb en or, mais les émotions en musique. Et quelle musique… d’une beauté si intense qu’on se croirait transporté en plein rêve.

Envoûtant...
Laissez-vous hypnotiser par les envolées stratosphériques des guitares électriques, le timbre de voix émouvant des deux chanteurs, la sobriété de l’orchestre, le jeu ensorcelant du piano, … et votre esprit quittera progressivement votre corps pour s’en aller vagabonder à mille lieues de son enveloppe charnelle. Absolument planant !

Sensible
Impossible de rester de marbre tant la charge émotionnelle qui se dégage de cet album est d’une immensité abyssale. Si des titres tels 1,000 People, Christenings ou The End of the World ne vous tirent pas les larmes à l’œil, c’est qu’il n’y a plus aucune once d’humanité dans votre pauvre carcasse…

Mystique...
Entre voix fantomatiques, sonorités électros, ambiance éthérée, … il se dégage une atmosphère particulière de cet album, caractéristique des œuvres auxquelles Steven Wilson a collaboré. Nul doute qu’il est un producteur de génie et ce nouvel album en est une preuve supplémentaire !

Humain...
Les différents titres alternent entre quiétude et montées d’adrénaline, comme s’il s’agissait d’un éventail représentatif des sentiments humains qui, parfois, nous submergent (amour / haine, satisfaction / déception, espoir / désillusion, ...). A l’évidence, Aviv Geffen a mis son cœur à nu pour écrire ces morceaux, et cela se ressent !

Intimiste
Les guitares acoustiques, la douceur du chant des deux protagonistes, la production aérienne, la subtilité des orchestrations,… tout dans cet album confère une sensation d’intimité entre le groupe et l’auditeur, comme s’ils partageaient un secret en se murmurant à l’oreille.

Mélancolique...
Il y a ce sentiment constant qui plane sur chacune des compos, comme un mélange de tristesse et d’espérance. Ce spleen, que Baudelaire avait magistralement su coucher sur papier, est ici parfaitement transcrit en musique. Rares sont les groupes capables de nous le faire ressentir à ce point.



Je crains malheureusement de ne pas pouvoir mieux vous décrire la musique de Blackfield. Mais, à un tel degré de perfection, l’art musical n’est plus fait pour être disséqué, ni même discuté. Il se ressent, tout simplement !
Avec cet album, la Musique se montre sous sa forme la plus noble, à savoir un vecteur d’émotions qui s’adresse directement à notre âme, notre inconscient, nos sentiments... Et de ce fait, les mots deviennent inutiles.

Alors, fermez les yeux, écoutez et laissez-vous bercer. Vous comprendrez...

0 Comments 21 février 2007
Whysy

Whysy

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