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Après plus de trois ans de travail et de tournées non stop autour de la sortie du triple-concept-album Infinite entanglement, Blaze Bayley revient clore ce chapitre au passage d'une tournée intitulée "tour of the eagle spirit", et promouvoir la sortie d'un album live simplement nommé "live in france" enregistré en 2018 à Nancy (chez paulette).  
La seule et unique chance de voir cette tournée en france était à saisir le 16 Mars dernier au Petit Bain de Paris, avec pour l'occasion le groupe français Hürlement en ouverture.

La soirée débute donc avec Hürlement , groupe français de Heavy qui compte trois albums à son actif, plutôt méconnu et très rare en live à raison de quelques concerts seulement par an. Et pourtant, à en voir les t-shirt et à entendre reprendre les refrains, un bon nombre de leurs fans sont présent (au milieu des amis et des familles), et  c'est devant une salle bien remplie que nos cinq guerriers nous offrent 40 minutes d'un heavy/speed metal "à l'ancienne" de qualité, entre duels de guitares et voix éraillée haut perchée sur des paroles chantées en français et anglais, avec des riffs très efficace pour chauffer la salle.
On retiendra des titres accrocheurs comme le pavillon noir à la rythmique empruntée à Running Wild, un demon warrior facile à chanter, le prince noir à la mélodie ultra entrainante, ou encore un de leur titre phare Mercenaire.



C'est après une longue et surprenante intro de love in an elevator d'aerosmith que Blaze Bayley lance son show et donne le ton de la soirée en s'adressant directement au public:

"I am blaze Bayley, and i'm here to destroy .... You !"

Fidèle à ses habitudes l'ami Blaze va une fois encore faire preuve d'une grande générosité et nous faire l'honneur d'un show remarquable de près de deux heures, rempli de passion, de puissance et d'émotion.
Un dévouement sans faille pour ses fans qui évidemment le lui rendent bien en mettant une ambiance de feu dans cette péniche, hurlant leurs tripes sur les refrains, chantant les mélodies autant que possible, ou plus sauvagement pour certains se jettant les uns contre les autres (surtout sur les cover de maiden).

Bien entouré par les musiciens d'Absolva qui l'accompagnent depuis quelques années maintenant, et parfaitement épaulé par un chris Appleton, impérial à la guitare, qui a fait le choix d'une setlist forcément très concentrée sur le thème de la trilogie de william Black, dont les sublimes Life goes on et Eagle spirit empli d'émotions, ou encore du pur heavy-speed avec Dark side of black, Human ou Escape velocity.  
Le passé du chanteur n'est pas totalement mis de côté avec l'interprétation de quelques titres de ses débuts en solo comme les superbes silicon messiah ou stare at the sun, tout comme un passage obligé par l'ère Maiden avec virus, man on the edge et futureal, même si on pourrait largement se passer de ces tubes tant Blaze a su depuis bien longtemps s'épanouir seul et créer son propre univers musical.


Sublime soirée qui, pour couronner le tout est génialement mise en valeur par l'absence totale de lumières de couleur, excellente décision prise par Blaze qui, comme il le dit lui même permet de voir le public et les musiciens tels qu'ils sont, et facilite toujours plus le rapprochement avec les gens.
Une proximité avec son public qu'il aime particulièrement, ayant toujours un geste, un regard amical ou une poignée de main. Une générosité qui le pousse même à la toute fin du show à ne pas perdre une seconde pour descendre et aller à la rencontre de tous ses fans et ce,  comme il l'avait annoncé, jusqu'à ce que la sécurité le mette dehors de ce bateau.

Setlist Blaze: The Dark Side of Black / A Thousand Years / Dark Energy 256 / The World Is Turning the Wrong Way / Ghost in the Machine / Human / Together We Can Move the Sun / Solar Wind / Virus / Life Goes On / Escape Velocity / Fight Back / Silicon Messiah / The Day I Fell to Earth / Eagle Spirit / Calling You Home
Rappel: Stare at the Sun/ Man on the Edge / Futureal


Soundchaser@Heavylaw

Remerciements: H.I.M. MEDIA
photos: © jerôme Manceau

0 Comments 29 mars 2019
Soundchaser

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