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Il n’aura pas fallu grand temps à Leverage pour me convaincre. Fifteen Years etSuperstition du précédent et premier album Tides m'ont tout de suite présenté Leverage comme la relève heavy mélodique finlandaise. Une impression qui continue à se confirmer avec ce nouvel opus.

Autant vous le dire tout de suite, j'aime cet album, à tel point qu'il m'arrive à l'écouter cinq à six fois par jour. Pourtant, le groupe n'utilise pas d'ingrédients secrets, ni de grosse production, il n’y a rien d'extraordinaire. Mais il faut dire que l'album tourne en gros sur deux choses:

Les Mélodies.

Plus kitsch tu meurs, mais Dieu que c'est bon. Comme pour la plupart des titres, le groupe introduit la ligne mélodique du titre en début de morceau avec des effets de clavier bizarroïdes et amorce ensuite le titre avec Pekka Heino. Par moment, je trouve la ligne mélodique à la fois cucu et frustrante. Frustrante, car je l'adore, et plus c'est cucu, plus j'adore. C'est simple, mais efficace. Leverage ne réinvente rien, mais utilise avec perfection les ingrédients de l'efficacité. Run Down, Shadow In The Rain, Stormchild en sont le parfait exemple, qui d'un rien, se transforment assez facilement en hymne national. Mais sans mon deuxième point, le groupe perd 75 % de son efficacité. Je parle ici d'un élément dont tous les morceaux en sont la base. Sans qui des titres comme King of The Night ne seraient rien. Je parle ici d'un seul homme, d'un homme à la voix unique, d'un homme dont le fondement de Blindfire est basé sur sa voix.

Pekka Heino

Le groupe tient ici la perle rare. Il ne se fait pas mieux en heavy mélodique. Pekka Heino est sûrement le chanteur du moment. Je suis sûr que c'est le genre de mec qui t'emballe une nénette en moins de deux rien qu'en lui chantant "Bonjour". L'intro de Stormchild me fait encore frissonner, même après 50 écoutes. Je ne serais pas étonné de retrouver cette même personne dans un projet annexe. Si tu écoutes les titres sérieusement, tu remarqueras que Pekka fait tout, tu enlèves le chanteur, tu n'as plus rien....

Donc, voici les deux points, qui à mon humble avis, sont les plus importants et qui devaient être soulignés.
Niveau production, je regrette le côté heavy qui est laissé de côté. Les guitares et rythmiques sont bien moins mises en avant au profit du chant, et on ne va pas s'en plaindre allez-vous me dire. Mais j'aimais ce côté plus agressif que l'on pouvait retrouver sur l'album Tides. Tant pis, on ne peut pas tout avoir. Sinon pour le reste c'est super bien produit, il n'y a ni de trop, ni de pas assez, juste ce qu'il faut.

J'aurais quand même aimé avoir des refrains un peu plus travaillés, car pour la plupart, cela se résume à chanter en boucle le titre de la chanson en question.
Blindfire est à mes yeux de la poésie pour les oreilles. Un concentré de métal "touche-bite" (dixit La Housse à Gratte) qui me ravit au plus haut point. Je vous conseille fortement l'écoute de cette galette. Si vous possédez déjà Tides, Blindfire ne vous dépaysera pas, pour les autres, vous pouvez commencer par ce dernier album qui plus est, est distribué en Europe par Frontiers Records... Duck

0 Comments 23 janvier 2008
Whysy

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