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Si Manowar était une femme enceinte son fils serait Pegazus. La pochette de l'album Breaking the Chain sorti en 1999 par ces australiens parle d'elle-même. Un cheval ailé qui se fait capturé par deux donzelles fort peu vétues, le tout dessiné par Andreas Marshall (Running Wild, Kreator...). Il ne manque plus qu'un guerrier tout énervé car il a raté le dernier épisode de Buffy et nous voilà en présence d'un disque de True Metal comme je les aime (enfin pas tant que cela...). Et les clichés continuent avec les titres aux noms forts évocateurs comme Metal Forever ou bien Apache Warrior, sans compter bien entendu les belles poses du groupe dans le livret...(avec en bonus deux australiennes forts charmantes) tout cela commence donc trés mal pour Pegazus mais heureusement pour eux ce disque n'est pas aussi mauvais qu'il n'y paraît. Pas de gros speed metal à l'horizon avec double grosses caisses à foison et solo de clavier bomtempi en prime. Pegazus nous délivre avec brio du heavy metal, certes classique mais composé avec ferveur et surtout très accrocheur. Le mid-tempo quasi-systématique sur la totalité des morceaux est meurtrier: les mélodies penetrent votre cerveau pour ne plus le quitter avant un très long moment. Les choeurs virils se montrent persuasifs et même la reprise du Little Time des teutons d'Helloween passe comme une lettre à la poste. Le groupe joue bien et le seul bémol concerne le chanteur (viré depuis cet album) qui force sa voix sur certains passages. Le son quant à lui sonnera pour les plus jeunes un peu daté mais il donne aux compositions un petit côté eighties fort cool.
En conclusion un album pas indispensable mais qui vaut bien d'y jeter une oreille.

Mitchou.

0 Comments 27 octobre 2004
Whysy

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