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Consortium Project I : Criminals and Kings :

Chant : Ian Parry
Guitares :   -Stephan Lill, Tamas Szekeres, Thom Youngblood, Patrick Rondat
Claviers : - Jan Vayne, Tommy Newton
Basse : - Barend Courbois, Martin Helmantel, Arjen Lucassen
Batterie : -Dark Bruinenberg

Consortium Project est, comme son nom le laisse supposer,   un projet conceptuel en cinq chapitres, dont le seul point commun est le seul membre inamovible du groupe, son fondateur et chanteur Ian Parry. Pour cette première offrande, il s'est entouré de quelques noms connus de la guitare (Patrick Rondat, Stephan Lill, ...),  et de la basse (Arjen Lucassen, …). En un peu plus de trois quarts d'heure, cette réédition qui intervient après la publication du cinquième et dernier chapitre du « groupe » nous propose 11 titres et deux bonus, qui sont une reprise acoustique de « A Miracle is All we Need » et une demo de « Evilworld ».

L'ensemble est de bonne facture, comme on pouvait s'y attendre au vu des musiciens composant le line-up. Musicalement, ça tient la route. Les paroles ne sont pas à inscrire au panthéon des plus belles phrases de la littérature, mais, bien qu'un peu creuses, ne choquent pas l'auditeur.
Et cependant tout ce bel échafaudage, toute cette volonté  de proposer un album ambitieux tombent à plat.

Oh, ce n'est pas mauvais, non. C'est moyen, déjà entendu. Lassant … Rien ne se détache vraiment. Les chansons s'oublient aussitôt qu'elles sont entendues. C'est un peu comme une choucroute au riesling sans riesling, sans poivre, sans sel, et à demi cuite. Malgré un chou délicieux,  et de la charcuterie de qualité, il manque quelque chose, c'est fade, c'est indigeste.
Ian Parry a un timbre de voix bien particulier, crispant à la longue, d'autant plus qu'il chante d'une façon monocorde. Son chant ne transmet aucune émotion.

En parlant de crispant, le rire pseudo-diabolique qui clôt la deuxième piste « Banquet of Thieves » est tout aussi raté que le reste de l'album ; en fait, c'est même un assez bon résumé de cette galette. A l'entendre, on ne peut que se dire « OK ... » en haussant un sourcil interrogateur à la Vulcain (Spock ou Tuvok, voire T'Pol, selon les goûts).
Même la ballade « A Miracle is all we need », peut-être la meilleure piste du disque,  est quelconque. Ni foncièrement mauvaise, ni même mièvre, mais pas franchement bonne non plus.

C'est bien le problème de cet album, il n'est pas mauvais. Mais … juste moyen. Donc décevant quand on imagine le potentiel que son line-up sous-entendait.
Alors, bien sûr, il y a aussi quelques bons passages, des riffs de guitares gracieux ici et là ; et même un joli petit instrumental. Mais c'est bien maigre.

Les deux bonus n'apportent aucune différence notable avec les titres originaux, et ne présentent pas vraiment d'intérêt.
A noter qu'il n'y a pas d'éléments à proprement parler Progressif dans ce disque; contrairement à ce les autres opus pourraient laisser croire.

Verdict : Copie à revoir

0 Comments 09 mars 2012
Whysy

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