Salut!!! c’est encore le Dragon qui vient vous conter ses fabuleuses histoires au pays du Heavy Spaghetti. Le Métal Italien est presque une sorte de spécialité pour moi car il représente au moins la moitié de mes chroniques...
Je vais vous parler aujourd’hui du premier album de Skylark, «Dragon’s Secret» (Va falloir que je pense à demander des droits car le mot Dragon n’a jamais autant été utilisé!!! J'aurais appelé ça "Duck's Secrets"). Inutile de faire durer le suspense, et citons d’emblée les points négatifs du combo officiant dans le symphonique... On a droit à une mauvaise production et le chanteur Fabio Dozzo est plus que limite, c’est d’ailleurs incroyable de voir les progrès qu’il a faits depuis!
Je sais ce n’est pas habituel... mais je me permets de faire un petit break dans ma chronique pour évaluer le nombre de lecteurs qu’il reste! Donc après avoir prononcé les mots Métal Italien, la moitié des lecteurs s’en est allée, rebutée par ce que cela implique... Mais alors suite à ces dernières précisions sur le chant et la prod, il ne reste plus grand monde!!! Vais-je gagner le trophée de la chronique la moins lue? Qu’importe, ceux qui sont restés aiment ou aimeront Skylark... Je vais vous en convaincre.
Donc, reprenons...
Aux yeux de Eddy Antonini, Leader et claviériste du combo, cet album est le meilleur de la longue discographie de Skylark et ce, même si la production ne suit pas. Il est vrai que le disque regorge de bonnes idées, et la «Patte Skylark» est déjà présente. Je parle bien sûr de la fameuse combinaison symphonique/Claviers qui fait merveille (Oups! j’ai dit claviers, j’ai encore perdu 25% du lectorat!). Les refrains mélodiques font mouche à chaque fois comme par exemple sur «Creature Of The Devil» ou «Skylark».
Et voici «Light», une formidable composition découpée en quatre plages et longues de 24 minutes!!! On tient là un chef d’oeuvre aux ambiances multiples et variées. Le guitariste de l’époque , Nico Tordini, nous gratifie de nombreux solos de qualité, et il est vraiment dommage que le mix ne soit pas à la hauteur. «Light» résume parfaitement l’esprit Skylark au même titre que les morceaux de Divine Gates comme «The Triumph» (S’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait celui-là!), «Lady of The Sky» ou «Heaven Church»... à savoir de la double grosse caisse, du clavecin, des changements de rythme diablement efficaces, et des mélodies imparables! Le morceau «Princess Of The Snow» pourra paraître familier car il en existe une version instrumentale sur l’album «Princess’ Day».
Comme je l’ai dit auparavant, Fabio Dozzo ne fait pas que des prouesses et cela devient même parfois inaudible tellement c’est SURAIGU et FAUX! Le début de «Creature Of The Devil» est terrifiant, plus terrifiant encore que le fait de croiser Carlos «tout nu et tout bronzé» sur une plage de nudistes, voulant vous faire des «Big Bisous», c’est dire... ça vous ferait faire des cauchemars!
A noter que maintenant je n’ai plus de lecteurs... Mais si, je suis bête, il reste Duck, il est obligé de tout superviser!!! Salut Patron!^^
Cet album n’est donc pas mauvais en soi, les compos sont même très intéressantes, mais les nombreux défauts le rendent peu abordables pour un néophyte. Je vous conseille donc fortement de découvrir le groupe avec les Divine Gates ou Princess’ Day (Wings étant sympathiques mais très différents!), avant de pouvoir savourer à sa juste valeur ce «Dragon’s Secrets».
Enfin, il faut préciser que ce disque devrait faire l’objet d’un nouveau mix et serait offert en CD bonus avec un hypothétique «Divine Gates Part 3». Si c’est le cas, vous pourrez rajouter 2 points à la note... On tiendrait donc une grande oeuvre!