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Désolé, mais je vais à nouveau faire référence au football pour débuter cette prose... En effet, je n’aurais jamais imaginé que je me mettrais à écrire cette chronique durant un match de football de l’équipe de France, malheureusement, le spectacle n’étant pas au rendez-vous (Quelle maîtrise de l’euphémisme... Dragonman vous étonnera toujours hein ?), je décide donc de vous concocter cette nouvelle offrande, à vous, afficionados d’une musique ô combien enrichissante...

Bref, que vais-je vous proposer aujourd’hui... mais bien sûr j’ai dans ma valise le 4ème album des allemands de Paradox intitulé « Electrify »... quoi, ça ne vous dit pas grand-chose ? Moi non plus à vrai dire ! Ce constat n’est pas forcément alarmant, tant les teutons ne font pas preuve d’une régularité en terme de sorties ! Jugez plutôt, 1987... 1989................2000.......... et maintenant 2008 ! Un petit coup d’œil sur Metal Archives permet de se rendre compte que le line-up n’est pas non plus un monstre de stabilité... Effectivement, le groupe a déjà compté dans ses rangs 4 chanteurs, 12 guitaristes, 11 bassistes et 5 batteurs ! Qui dit mieux ? Ceci dit, on retrouve tout de même sur les 4 albums la présence de Charly Steinhauer assurant les vocaux ainsi qu’une partie des lignes de guitares, bref, on pourrait quasiment assimiler ce groupe à un one-man Band assorti de musiciens de sessions ! En tous les cas, je m’annonce en néophyte pour la chronique de ce disque, n’ayant malheureusement pas eu le temps de m’attarder sur le passé du groupe !

Venons-en finalement à la musique, car savoir que Charlélie Couture (qui n’est pas dans le milieu de la mode, contrairement à ce que j’ai cru durant des années) y est allé de son solo sur le 1er album ne vous intéresse pas le plus du monde ! Paradox officie dans un Thrash mélodique bien foutu, calibré à la sauce teutonne, et ma foi sans surprise ! Les musiciens assurent c’est une certitude, et dès la 1ère écoute on est impressionné par la qualité de titres tels « Second Over Third By Force », « Hyperspeed Hallucinations », « Infected », « Electrify » ou encore « Disconnected » qui sont des modèles du genre évoqué et défoulent de façon jubilatoire une fois la journée terminée, oui mais voilà, même si la musique a souvent pour vocation de défouler, on a souvent tendance à chercher plus loin, et la déception pointe alors son nez, car il n’y a pas de 2ème effet Kiss Cool au-delà de ce thrash brut de décoffrage !!! On pourrait s’arrêter là et penser que la durée de vie du disque frôle la semaine et demie... mais, tout à coup une lueur d’espoir se fait ressentir, un espoir qui se matérialise sur deux titres qui rendent l’ensemble bien plus digeste, « Bridge to Silence » tout d’abord, où la voix de Charly nous paraît bien plus nuancée et donc plus intéressante, le morceau étant très travaillé, bref un thrash alambiqué quoi ! « Cyberspace Romance » fait plus figure d’OVNI n’est absolument pas représentatif de l’album mais est jouissif au possible, on a bien quelques réminiscences Thrash diluées dans une composition majestueuse qui je dois l’avouer m’a transporté au-delà des cieux ! Je ne mettrai pas ce titre en écoute, et je le fais sciemment, mais je ne veux pas vous tromper sur la marchandise...

Voici donc un album correct qui s’écoute facilement et qui comblera tranquillement vos douches, ne cherchez pas l’album de l’année avec ce disque, vous seriez déçus, on passe un bon moment, puis on passe à autre chose, mais on y revient de temps en temps !!! Mention spéciale pour les 2 morceaux  précédemment cités qui représentent indéniablement le chemin à suivre pour Paradox et s’émerger ainsi d’une scène Thrash/Speed en cruel manque de nouveauté ! Ce sera pour le prochain album en 2018 ;)

Ps : Pathétique, les commentateurs sont en train de s’émerveiller (pour ne pas dire se masturber !) devant la 1ère frappe cadrée du match de Benzema, et se rendent compte sur le ralenti qu’il s’agit d’un défenseur roumain qui a transmis « un peu fort » la balle à son gardien !!!  

0 Comments 10 juin 2008
Whysy

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