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Le nouveau millénaire commence mais Arjen Lucassen n’en a cure tant le hollandais semble voyager hors du temps et dans l’espace si vous me permettez l’expression. Voyageur interstellaire et fabriquant réputé d’opéra métal prog classé OVNI ou bien ménestrel médiéval ? Peu importe, ces personnages semblent tous représenter d’une certaine manière le compositeur de Ayreon. Cette année est marquée par une nouvelle expérience de ce prolixe compositeur qui nous propose une nouvelle fois deux albums en un an. Mais cette fois-ci, il propose deux albums très différents stylistiquement et l’expérience est donc d’autant plus intéressante. Il sera ici question de Flight of The Migrator le pendant heavy prog de l’ensemble Universal Migrator dont le premier volet est un album prog atmo de haute volée nommé The Dream Sequencer.  Pour l’occasion des membres du gratin heavy prog sont là, Russel Allen (Symphony X), Damian Wilson, Ralf Scheepers (ex-Gamma Ray, Primal Fear),Andi Deris (Helloween) , Lana Lane, Bruce Dickinson (Iron Maiden), Fabio Lione (Rhapsody), Timo Kotipelto (Stratovarius), Ian Parry.  Une fois de plus Arjen Lucassen met tout le monde d’accord sur ses talents de compositeur, avec encore et toujours des mélodies assez imparables il faut bien le dire. Rythmiquement le hollandais fournit un album assez prog ce qui donne des parties batterie jouissives et une fois de plus magistralement orchestrées par Ed Warby. C’est sans doute ces rythmiques qui feront la force de chansons comme Journey On The Waves Of Time avec Ralf Scheepers au chant. L’album est assez technique comme peut le laisser présager Chaos où la guitare s’envole de manière magistrale atteignant une vitesse digne d’un album de guitare héro tout en restant très inspirée. Au niveau du chant, le hollandais sort le grand jeu en envoyant Russel Allen en première ligne avec Dawn Of a Millions Souls et des fois que le bougre ne s’en tire pas on met Damian Wilson à la rescousse. Quoiqu’il en soit, l’ambiance se fait grandiose, cet aspect est assez prégnant sur cet album. Les chanteurs semblent trôner majestueusement dans le flot sonore. Mais la réputation de ces chanteurs ne suffira pas à me séduire, que ce soit les apparitions de Fabio Lione dans Through The Wormhole ou même Bruce Dickinson sur Into The Black Hole, tous deux semblent peiner à s’imposer, bien entendu cela est toujours assez classieux mais on aurait tendance à en attendre plus. C’est peut-être là le problème, seuls Dawn Of a Million Souls, Out Of The White Hole et To The Solar System me convaincront vocalement. Peut-être a-t-on tendance à trop demander à ces chanteurs. Les thèmes abordés sont sensiblement moins humains et réels que sur le Dream Sequencer. En effet, on retrouve un univers textuel assez heavy je dirais puisqu’il tutoie le fantastique, l’impalpable, à savoir les phénomènes astronomiques. Ici on Fly pas dans les Mystic Skies mais on préfère faire un Travel Through Space et discoverir le Time Before ze Big Bang….  Si Arjen Lucassen n’a de cesse de proposer des opera métal réussis, il ne dérogera pas à la règle, car musicalement parlant on ne peut pas reprocher grand-chose à cet album et les chanteurs restent bons malgré une petite déception de ce côté-là. Je préfère donc le premier volet de ce Universal Migrator, sans doute à cause de ses textes qui restent plus palpables que les phénomènes spatiaux.  Dreamer

0 Comments 26 avril 2007
Whysy

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