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Aujourd’hui j’ai décidé de m’attaquer à du lourd en vous chroniquant le cultissime Holy Diver de Monsieur Ronnie James DIO. Alors ne vous inquiétez pas, je suis consciente du fait que je n’ai pas intérêt à commettre la moindre bévue, sous peine d’être lapidée ! Mais il fallait bien que quelqu’un se jette à l’eau pour combler cet énorme manque dans notre millier de chroniques ! Même si l’album a été remasterisé en 2005, je préfère vous chroniquer la version originale, celle de 83, avec le son qui va avec ! Ok so… LET’S GO !!! lml

Après ses tribulations avec Elf et Rainbow, le petit Ronnie poursuit dans la voie du heavy metal, amorcée avec Black Sabbath. Et c’est ainsi que naquit Holy Diver, pilier du heavy traditionnel.
Avec cet album, Dio a déjà trouvé son identité musicale et on retrouve le côté « rock’n roll » qui caractérise les riffs et les rythmes du metal du maître. Ainsi l’album se voit marqué par une allure variant entre le mid-tempo et une pulsation plus rapide, des riffs ultra accrocheurs qui sonnent vraiment américains et des soli faisant preuve d’une technicité et d’une vélocité exemplaire. Quant aux rythmes que j’évoquais et que l’on ne retrouvera que chez Dio, ils sont assurés par les riffs de la guitare de Vivian Campbell et s’illustrent parfaitement dans le titre éponyme, Holy Diver. Les mélodies, bien trouvées, pas particulièrement élaborées mais efficaces, sont également l’apanage de la guitare qui est donc au premier plan tout au long de l’album, comme cela se faisait à l’époque. La batterie de Vinny Appice sert donc surtout à cadrer les morceaux avec des rythmes réguliers et la basse (Jimmy Brain) elle, ajoute surtout de la profondeur au son de la guitare. A noter tout de même, chose rare pour le metal de l’époque, quelques apparitions de clavier, notamment sur Rainbow In The Dark, où il fait preuve d’un son kitsch à souhait.
On sent que Ronnie et ses acolytes possèdent une certaine maîtrise en tant que musiciens et artistes car ce premier album sous le patronyme de DIO se révèle être homogène, tant sur le plan de la qualité des morceaux que sur celui de « l’ambiance » qui se dégage de l’opus. En effet, comme je l’ai déjà dit, on sent vraiment la patte Dio sur le plan musical et sur la structure de l’album. On a donc des morceaux aux refrains accrocheurs, unis par un même fil conducteur, ce côté rock’n roll US, mais tout de même suffisamment variés pour qu’on n’ait pas l’impression d’écouter toujours la même chose. Ainsi on démarre en trombe avec une Stand Up And Shout pour se calmer un peu vers le milieu avec la ballade Don’t Talk To Strangers pour terminer en puissance avec Shame On The Night, un schéma que conservera Ronnie dans ses albums suivants.
Evidemment qui dit Ronnie James Dio dit voix ! Comme vous vous en doutez, pas grand chose à reprocher au monsieur qui fait preuve d’une grande maîtrise et d’une puissance qui colle parfaitement à sa musique. Cela dit, je trouve qu’il se bonifiera avec le temps car sa voix sera plus éraillée et moins « jeune » ( je préfère sa prestation sur Killing The Dragon par exemple).

Pour terminer, Holy Diver est, malgré son statut de premier né, un grand album qui met en scène de grands artistes ! Des riffs accrocheurs, un chanteur génial et des refrains que l’on mémorise instantanément, voilà ce que c’est DIO… du Rock’n Roll pur !!
Bonne écoute ! lml

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 20 décembre 2006
Whysy

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