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Attention amis lecteurs cette chronique requiert toute votre attention ! (si, si)

Oui, vous qui êtes blasés par les turpitudes quotidiennes d’un monde qui va toujours plus vite,  réveillez vous !!  Vous êtes sur heavylaw et je vais vous présenter une très sympathique découverte de ce mois qui refunkyfirait le conseil d’administration de Vivendi un soir d’OPA hostile.

Le premier opus de Saint Deamon  (enfin un groupe qui nous fait progresser en Français puisque ce nom évoque un bel oxymore, à savoir une figure de rhétorique juxtaposant des mots désignant des réalités opposées, contradictoires ou fortement contrastées) est en effet une petite perle de heavy mélodique qui ravira vos tympans après une rude journée de labeur et trois heures de transport en commun aux côtés de voyageurs sûrement très sympathiques, mais qui souffrent d’abominables problèmes de sudation. Un premier album super efficace qui est une éclatante réussite de ce début d’année.
Et pour cause, les membres de cette formation ne sont pas des inconnus : Ce nouveau groupe est composé de la section rythmique du groupe Dionysus à savoir le batteur Ronny Milianowicz   et le bassiste Magnus « Nobby » Noberg. Ces deux musiciens nous dévoilent avec ce premier album dénommé In Shadows lost from the brave   une musique moins conformiste et stéréotypée que leur groupe d’origine, dont l’attrait principal reste certes la voix de l’emblématique Olaf Hayer.

Simples, joyeuses, fraîches sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit pour caractériser des chansons (et je dis bien des chansons tant les lignes vocales sont réussies et semblent importantes dans la constitution des titres) qui s’inscrivent directement dans nos cerveaux pour notre plus grand plaisir.  Saint Deamon opère dans un heavy metal très mélodique et diablement efficace qui sait varier ses structures de morceaux entre des mid-tempos trompeurs (My judas, Run for your life) et des compositions plus rythmées (In Shadows lost from the brave, le meilleur titre de l’album, The Brave never bleeds).  Les soli et les mélodies rythmiques sont donc concises, simples (dans le bon sens du terme) mais ne manquent pas de panache.  Le chanteur Jan Thore Grefstad est tout simplement olympien à tous les niveaux (couplet, ponts, refrains). Tous, je dis bien TOUS les titres s’articulent autour de lignes vocales variées et immédiatement mémorisables (le pont "My heart is seeking for eveeeeeer "sur in shadows, mais ouiiii (l)) tous les refrains pétillent, que dis-je, ils scintillent  (No man’s land et son final éclatant à l’orgue)!! La voix de notre ami est très contrasté et change tout au long de l’album :
Saint Demaon réalise même le tour de force de nous proposer un album best of- caméléon avec des titres qui rappellent successivement certaines grandes gloires du heavy métal. On assiste même, pour les titres de milieu d’album, à un véritable medley-clin d’oeil très réussi alors que dans moultes productions, passés le(s) titre(s) musclés du début, les compositions ressemblent vite au ventre mou de milieu de tableau d’un  classement automnal de ligue 1.  

The Burden fait immédiatement penser à Judas Priest pour la voix haut perchée et la rythmique pachydermique, No Man’s land à Freedom call pour son atmosphère enjouée, Ride for ever à un album d'Hammerfall (mais attention un bon :p ) pour les textes, les chœurs virils-poilus-truesteelwarrior  et les intonations à la Joacim Cans    tandis que  Black symphony   n’aurait pas dépareillé sur un vieil album de Sonata Artica ou de Stratovarius.

Et les ballades !! Sortez les briquets car elles attendriraient Robocop. My Sorrow et sa mélodie au piano si poignante, sentimentale sans être dégoulinante, et toujours cette voix ("It’s sohard for me to believe in someone even if I try" Aaaaaaaaaaaah (l) ) alors que My Heart, disponible en clip, est totalement saisissant avec sa rythmique saccadée et son refrain encore une fois des plus jouissifs !
Alors je ne vous ferai pas le coup du groupe qui doit approfondir sa démarche musicale pour se doter d’une réelle identité artistique en s’affranchissant d’influences plus ou moins envahissantes…blabla bla bla......
Pourquoi ? Parce que nom d’un couscous avarié dans ta cantine ce midi ce disque déploie autant de bonhommie communicative qu’il me faudrait de papier cadeau pour emballer un pins ! :)
Amis lecteurs, je vous conjure d’écouter cet album, personnellement ce disque va directement atterrir dans ma discographie personnelle !

0 Comments 16 janvier 2008
Whysy

Whysy

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