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Cela serait une erreur de penser que X japan se résume aux hymnes de Blueblood et à la fresque mythique de Art of life. On trouve entre ces deux œuvres l’album Jealousy, qui pose les bases de leur musique, déjà amorcées avec Blueblood.  Dès la première écoute, on aperçoit deux tendances dans l’album, non pas au niveau de la qualité qui est toujours présente dans les compositions du groupe, mais au niveau des ambiances. Néanmoins le tout forme une cohésion parfaite vers une dimension plus tourmentée et plus mélancolique, déjà amorcée auparavant :  La force et la rage de leur touche heavy metal On retrouve en effet les bases heavy de leur second album Blueblood, avec des morceaux tels que Miscast avec son intro à la batterie puissante, Stab Me In The Back, Joker, ainsi que Desperate Angel. Ils sont encore très ancrés dans le style heavy des années 80, mais ce n’est pas pour autant que le groupe se répète ici, loin de là ! Ils évoluent considérablement et maîtrisent encore mieux ce style qu’ils veulent mettre en place, pour preuve des titres délirants, entraînants et innovateurs comme Desperate Angel avec ces notes d’harmonica, son côté un peu western (comprendra qui pourra :p ), son solo déchainé et ses paroles complètement en anglais, une première pour le groupe. Joker rappelle les ambiances trouvées dans Celebration entre autre, tout en imposant sa propre identité.  La mélancolie et le tourment du corps symphonique Ce qui donne une vraie importance à cet album est sans conteste la maîtrise de cette part symphonique que Yoshiki a toujours voulu. Déjà commencée dans Blublood avec des morceaux comme Kurenai ou Rose of pain, cette fusion prend ici toute son ampleur. L’intro A piano in String Es Dur pose de suite cette atmosphère. Un morceau poignant entièrement joué au piano et des violons qui déchirent l’âme et la touche au plus profond. Rien que cette intro donne toute sa valeur à l’album (j’exagère peut-être un peu, mais je n’en suis pas vraiment loin ! ). Le morceau suivant, Silent Jealousy montre cette fameuse maîtrise entre le heavy et le symphonique : Après une autre sublime intro au piano, l’ensemble démarre de suite. on sent que Yoshiki sait ce qu’il veut et y arrive avec brio, c’est-à-dire une alternance entre heavy, mélodie de piano et air symphonique. En fin d’album, on retrouve Say Anything, l’une des ballades phare du groupe. On peut dire que c’est la première ballade symphonique du groupe qui va en amorcer beaucoup d’autres, surtout dans leur 5e album Dahlia. La voix de Toshi se mêle avec le piano et les violons, pour nous offrir cette mélancolie qui est le mot-maître de cet album, même dans les morceaux plus rapides.  La sensibilité de l’acoustique Enfin, ce serait une parjure de ne pas parler de Voiceless Screaming et de son intro à la guitare sèche: White Wind From Mr Martin. On y retrouve le côté un peu western ( déjà aperçu dans Desperate Angel) mais cette fois en version acoustique, assuré par Pata, le bassiste du groupe. Il est difficile de trouver des mots pour qualifier la ballade Voiceless Screaming. Avec la fameuse intro au piano, c’est assurément le morceau le plus poignant de l’album. Une guitare sèche pose cette mélodie, quelques violons très discrets, et Toshi très touchant, nous livrant un cœur blessé et tourmenté. Cette chanson atteint son apothéose en live, avec un violoniste soliste qui mêle à la chanson une mélodie tout aussi sensible et touchante.  Un album incontournable, tant il dévoile toutes les sensations que peuvent procurer les compositions du groupe. Un album à posséder absolument, pour tout inconditionnel de X japan, mais aussi aux curieux qui veulent prêter l’oreille à des compositions abouties empruntes d’une sensibilité poignante.   -SiraxtA-

0 Comments 23 février 2007
Whysy

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