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Une petite charade pour commencer….
Mon premier est au milieu de ta figure.
Mon deuxième, mon chat en a neuf.
La corolle est formée de tout un tas de mon troisième.
Et mon tout, moi, j’aime bien ça…
Voilà, comme ça, pendant que vous réfléchissez, je peux faire ma chro tranquille.
M’sieur LMP aime bien le heavy sympho. Après l’excellent OLYMPOS MONS chroniqué voici peu, voilà que déboule le dernier album de DOMAIN. Le pedigree du combo- qui s’abreuve aux sources du métal depuis une vingtaine d’années, d’abord sous le nom de KINGDOM avant de prendre celui de DOMAIN- explique la très bonne tenue de cet album.
Dés les premières secondes de A NEW BEGINNING, le ton est donné. Voix et chœurs s’interpellent, cependant que s’énervent les guitares. Le timbre de voix de Carsten est plus proche d’un Dio que d’un Matos. Pas de chant aigu, mais puissance il y a. Ce type doit être capable de grimper sur une demi-douzaine d’octaves.
Chant efficace, donc, pour des morceaux qui font mouche dés la première écoute. Musclés, même si sur OCEAN PARADISE par exemple, un break piano-violon nous permet de reprendre notre souffle pour mieux entonner le refrain d’enfer. Musclés, mais mélodiques. L’appellation « sympho » fait bien sûr irrésistiblement penser à RHAPSODY, mais ici, dans ce CAST DAYS OF UTOPIA, nous sommes plus proches de l’univers d’un EDGUY-AVANTASIA que de celui de la bande à Luca. Refrains-chœurs entraînants, soli de guitares en veux-tu en voilà, mélodies chiadées et réticentes à de l’inutile grandiloquence, tout concourt à nous faire passer un excellent moment sans se prendre la tête.
Bref, sans apporter grand-chose de bien original au genre, DOMAIN compense par son savoir-faire et sa qualité d’écriture. Sympho, certes, mais heavy avant tout . Les guitares se taillent la part du lion. Pas ou peu d’instruments « classiques », échappés d’un quelconque orchestre. Le héros qui hante ce concept album est habillé de cuir clouté et non de flanelle vaporeuse. CAST DAYS OF UTOPIA est viril et pourra plaire aux Ma-NOWAR- niaques.
Attention, je précise aux plus durs d’entre eux que cet album recèle une ballade, THE BEAUTY OF LOVE. Les voilà prévenus.
Bon, il est temps maintenant de donner la solution de la charade. Vous remarquerez que, contrairement à ce qui se pratique généralement dans les magazines, je donne la solution A L’ENDROIT, pressentant que le retourné d’écran – pour lire la soluce à l’envers- aurait pu se révéler dangereux pour certains d’entre vous.
Mon premier est au milieu de ta figure : NEZ bien sûr.
Mon deuxième, mon chat en a neuf : VIE
La corolle est formée de tout un tas de mon troisième : PETALE.
Et moi, j’aime bien ça le NEZ-VIE-PETALE.
Merci, PAPADUCK, pour ta très oxydable charade. PapaDuck

0 Comments 08 février 2005
Whysy

Whysy

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